LES INTÉ G RA PII ES.
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ments sont les premiers qui apportent la solution pratique du pro
blème ainsi envisagé.
Dans tous les intégrateurs existants, nous voyons des surfaces,
géométriquement définies, qui, appuyant l’une contre 1 autre,
accomplissent certains mouvements, tout en restant toujours en
contact intime. L’une des surfaces entraîne l’autre par frottement.
Différentes réactions peuvent se produire au point de contact; c’est
justement le caractère de ces réactions qui a souvent servi à diffé
rentiel' les types d’intégrateurs.
Les surfaces peuvent glisser partiellement les unes sur les autres,
ou se dérouler sans qu’il y ait glissement. On doit évidemment
obtenir dans ce dernier cas des résultats plus précis, car il est
impossible de prévoir exactement les réactions qui peuvent se
produire pendant le glissement. Lorsqu’on considère les intégra
teurs à ce point de vue purement-mécanique, on les partage d’or
dinaire en deux groupes :
i° Les intégrateurs dans lesquels le mouvement des surfaces en
contact est accompagné de glissement;
2° Les intégrateurs dans lesquels les surfaces se développent
les unes sur les autres en roulant sans glissement.
La majeure partie des appareils dont on fait usage, appartient
au premier groupe; dans ce groupe figurent les planimètres Amsler-
Laffon, Wettli-Starke, etc. Dans le second groupe nous retrou
vons les intégrateurs de James Thomson, Cierk-Maxwell, Hele-
Shaw, et différents autres (*). Envisagés à ce point de vue, mes
(*) Pour faciliter la comparaison du nouveau système avec les appareils connus,
nous rappellerons sommairement la construction de quelques appareils les plus
répandus. Nous prendrons comme types les planimètres genre Wettli-Starke et
Amsler.
cQ Planimétre linéaire de Wettli-Starke. — On mesure, dans cet appareil,
Faire d’une courbe en comptant le nombre des tours d’une roulette, après avoir
suivi avec une pointe la périphérie de la courbe donnée.
, Un plateau horizontal D ( fig. 48) mobile autour de son axe O, est monté sur
un chariot à trois roues tt't" ; ce chariot peut se déplacer facilement le long des
rails r, r', r". Sur le même chariot est montée, entre des galets g, une tige C qui
a un mouvement libre dans une direction perpendiculaire à celle du mouvement
du chariot. Un fil f fixé aux deux bouts de la tige, s’enroule autour de l’axe
cylindrique du plateau, de sorte que lorsqu’on imprime un mouvement de trans
lation à la tige, le plateau se met à tourner. Une roulette R, mobile autour d’un