îomique de premier plan
ibérie...). Cette situation
ns certains cas, par des
ns la forêt Ces actions
rpèces végétales dans les
rganique de la biosphère
ibre climatique dans les
z à effet de serre dans
it pas seulement un effet
r photosynthèse), mais
jhère vers la biosphère
ions de l'ampleur, de la
e de leurs effets sur la
La répartition des sites permet également de couvrir une grande diversité de peuplements
forestiers typiques de la forêt boréale, qui est essentiellement constituée de 4 types de conifères: épinettes ( Picea ),
sapins ( Abies ), pins ( Pinus ) et mélèzes ( Larix ) et de 2 types de feuillus: bouleaux ( Betula) et peupliers
(Populus ). La forêt mixte au Québec, plus au sud, est un mélange de conifères et de feuillus (bouleaux et
peupliers). La région de Matagami est le domaine des pessières noires à mousses. Plus au nord au Québec, la
région de Schefferville est située dans la taïga, zone de transition entre la forêt boréale et la toundra avec une
dominance de pessières noires à lichens. La composition moyenne des espèces en Finlande est décrite par Kuusela
(1990) et Kauppi et Posh (1988). On compte 45% de pins, 37% d'épinettes, 15% de bouleaux et 3% d'autres
feuillus. Le pourcentage relatif des peuplements d’épinettes en terme de volume total de bois se répartit comme
suit: 46% pour le sud, 34% pour le centre et 27% pour le nord. Les sites dans la C.E.I. se situent dans la taïga de
la Sibérie-Est, entre les fleuves Yenisey et Lena. La répartition des espèces dominantes pour les 4 zones
analysées est la suivante: site nord-ouest (mélèzes et épinettes), site sud-ouest (mélèzes, épinettes, sapins), site
nord-est (mélèzes) et site sud-est (mélèzes, épinettes, pins). Les caractéristiques climatiques et éco-
phytocénotiques de ces régions sont tirées de la carte de Sotchava (1977). La région de l'Alaska intérieur est
dominée par les épinettes noire et blanche (Bonan, 1989).
tt été réalisés sur la forêt
u de son rôle majeur, la
dial. Les phénomènes en
5S nombreuses études de
facteurs importants, les
forêt boréale au Québec
/ert boréal. En effet, ces
ire et les degrés-jours de
îible durant la période de
les satellites de suivi des
mamique de la forêt. En
NOAA (Kidwell, 1990),
de est de caractériser la
s GVI. La dynamique est
e), la durée de la période
part, nous analysons les
mis de la forêt boréale.
éditions climatiques et
le Canada (Province de
mpris entre les latitudes
o-climatique très marqué
lonnées centrales
,at. - Long.) _
- 70 30’ W
- 75 00’ W
- 75 30’ W
- 147 54'W
- 25 30’ E
- 25 30’ E
- 25 30' E
- 100 00’ E
- 97 30’ E
- 120 00' E
- 117 30’E
2.2. Données disponibles
Nous avons utilisé dans cette étude trois catégories de données: les données climatiques, les données forestières et
les données de télédétection.
2.2.1. Données climatiques: Les données climatiques utilisées sont les degrés-jours de croissance. Elles
représentent, selon le pas de temps choisi (hebdomadaire, mensuel ou annuel), la somme des températures
supérieures à un seuil donné (5°C en général) en-dessous duquel l'activité chlorophyllienne au niveau de la
végétation est considérée négligeable. Dans cette étude, les DJC ont été acquis de différentes sources. Au Québec,
ils proviennent des normales climatiques établies à partir de l'ensemble des stations météorologiques pour
lesquelles il existait une série temporelle de données la plus longue possible (suivi variant de 15 à 30 ans)
(Ministère de l'Environnement du Québec (1992): Normales Climatiques du Québec 1961- 1990). Ces données
ont été compilées et moyennées suivant les différents pas de temps utilisés dans cette étude pour les trois régions
considérées au Québec. Les valeurs de DJC annuels sur la Finlande et la Sibérie ont été extraites de documents
cartographiques (Kuusela, 1990 et Sotchava, 1977), tandis que celles sur l'Alaska proviennent de Bonan (1992).
2.2.2. Données forestières: Un seul paramètre forestier a été utilisé. Il s'agit de la productivité forestière
calculée sous forme d'accroissement annuel moyen (AAM), c’est à dire fonction de l'âge des peuplements. Les
données de productivité sont disponibles uniquement sur le Québec. Elles sont déduites de la banque de données
de plus de 1500 placettes-échantillons permanentes (PEP) du Ministère des forêts. Ces PEP contiennent une série
de paramètres forestiers (âge, hauteur, espèces...) correspondant à une superficie d'environ 1/25 d'hectare répartie
de façon aléatoire. Les données ponctuelles ont été compilées et régionalisées pour les différentes régions
écologiques au Québec (Royer et ai., 1994).
2.2.3. Données de télédétection: La base de données GVI correspond à la deuxième génération des indices
de végétation produits par la NOAA à partir des images AVHRR. Les GVI sont obtenus suivant une procédure de
synthèse qui retient le maximum de l'indice de végétation, permettant ainsi d'éviter les contaminations causées
par les nuages (Holben, 1986; Kidwell, 1990; Gutman, 1991). Les données GVI considérées couvrent la période
du 09 avril 1985 au 30 décembre 1991 sur une base hebdomadaire, dans la projection Plate-carrée avec une
résolution spatiale de 1/6 de degré. La base de données contient au total 7 canaux dont les canaux visible et
proche-infrarouge (1 et 2 de AVHRR), deux canaux thermiques (4 et 5 de AVHRR), un canal d'angle zénithal
solaire, un canal d'angle zénithal de visée et un canal de GVI calculé à partir des coefficients d'étalonnage avant
lancement La présence de ces différentes données pour chaque pixel permet la correction des effets perturbateurs
dus aux différences d'étalonnage radiométrique entre les canaux et capteurs AVHRR utilisés dans la série, aux
variations temporelles des coefficients d'étalonnage, à l'atmosphère, aux nuages et aux effets directionnels.
3 - PRÉTRAITEMENTS DES DONNÉES GVI
Nous avons extrait en premier lieu les sous-images (en moyenne 100 x 100 pixels) couvrant les régions
énumérées dans le tableau 1 de la base de données globale des GVI. La production des images de GVI corrigés est
réalisée de façon automatique à partir de la chaîne de traitements radiométriques développée par le LERTS, basée
sur le modèle de correction atmosphérique simplifié (SMAC: Simplified Method for Atmospheric Correction)
(Dedieu et al., 1994). Le processus de traitement comprend deux étapes: l'étalonnage radiométrique et la
correction des effets atmosphériques.
L'étape de l'étalonnage radiométrique permet de transformer les comptes numériques des canaux
visible et proche infrarouge en valeurs de réflectance apparente au niveau du capteur, en utilisant les coefficients
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