Full text: Mesures physiques et signatures en télédétection

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difficile à analyser à cause de la faible résolution spatiale des pixels. L'utilisation d'autres sources d'informations 
peut être nécessaire pour résoudre ce problème. Pour vérifier les résultats donnés par les GVI sur la période de 
croissance, nous avons utilisé les données de degrés-jours de croissance hebdomadaires pour deux sites au Québec 
(Matagami et Schefferville). En effet, la température conditionne en grande partie l'activité chorophyllienne dans 
la forêt boréale (Kuusela, 1990; Kauppi et Posch, 1988; Royer et al., 1994). La comparaison entre les courbes de 
DJC et de GVI hebdomadaires moyens sur les deux sites (figure 4) montre la concordance des variations de ces 
deux paramètres au début et à la fin de la période de croissance. 
Tableau 2: Récapitulatif des paramètres forestiers caractéristiques de la dynamique de la forêt boréale déduits de 
la série temporelle des GVI sur la période 1985-1991 pour les 11 sites considérés. 
Régions 
Moyenne 
des GVI 
(avril à 
octobre) 
Écart- 
type 
Début de la 
période de 
croissance 
(semaine) 
Fin de la 
période de 
croissance 
(semaine) 
Durée 
moyenne 
(nombre de 
semaines) 
Schefferville 
0.32 
±0.14 
19-21 
42-44 
23 
Matagami 
0.44 
±0.13 
17 - 18 
43-46 
29 
Forêt mixte 
0.58 
±0.15 
14 - 15 
45-49 
33 
Finlande nord 
0.35 
±0.15 
19-20 
41-43 
23 
Finlande centre 
0.40 
±0.11 
17- 19 
42-45 
27 
Finlande sud 
0.45 
±0.13 
14- 16 
42-45 
30 
Sibérie nord-ouest 
0.28 
±0.19 
21-22 
38-40 
19 
Sibérie nord-est 
0.34 
±0.20 
20-22 
39-41 
20 
Sibérie sud-ouest 
0.39 
±0.16 
19-20 
42-43 
24 
Sibérie sud-est 
0.40 
±0.18 
18-20 
41-43 
24 
Alaska 
0.38 
±0.14 
19-20 
41-42 
23 
(a) (b) 
Figure 4: Comparaison entre degrés-jours de croissance (DJC normales climatiques) et GVI 
hebdomadaires (moyenne des 7 années) au Québec pour les régions de Matagami (a) et 
Schefferville (b). 
4.2. Analyse des relations GVI, températures et productivité 
Les territoires considérés dans le tableau 1 sont assez vastes en général et renferment plusieurs régions 
écologiques si l'on se réfère aux différents documents cartographiques qui s'y rapportent. À l'intérieur des régions 
du Québec, de la Finlande et de la Sibérie, nous avons analysé plus en détail les variations de GVI correspondant 
à chaque sous-région classée selon des critères éco-phytocénotiques. Au Québec, la carte écologique (Thibault, 
1985) permet de décrire de façon spécifique ces différentes régions. Une carte similaire a été utilisée pour la 
Sibérie. Nous avons calculé les valeurs moyennes des GVI sur les sept ans correspondant à chaque sous-région 
écologique pour le Québec et la Sibérie et à chaque classe d'iso-contour de DJC pour la Finlande. Les données de 
DJC sur la Finlande ont été extraites de l'atlas climatique de la Finlande (Atlas of Finland, 1960). Les résultats 
obtenus (figure 5) montrent des corrélations très significatives si elles sont établies individuellement pour les 
trois régions considérées. Les droites de régression présentent des pentes relativement identiques, mais se situent
	        
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