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INFRAROUGE THERMIQUE
F. Bonn ( 1) et T. Phulpin (2)
(1) CARTEL, Université de Sherbrooke, Québec (Canada)
(2) CNES AP/OT Toulouse (France)
INTRODUCTION
Cette conférence a montré un renouveau de l'intérêt des chercheurs pour le domaine de l'infrarouge thermique,
qui s'est manifesté par quinze communications présentées sous ce thème et par deux communications
additionnelles en infrarouge thermique présentées sous le thème 1 (corrections atmosphériques). Dans
l'ensemble, bien que les auteurs aient des formations d'origine différentes, on constate des convergences de vue
et des accords sur un certain nombre de questions, mais aussi des divergences qui identifient bien les secteurs
dans lesquels des recherches additionnelles sont requises en vue de nouvelles applications et pour hier parti des
derniers développements technologiques au niveau des capteurs. Nous présentons donc ce sommaire par thème
en identifiant les secteurs dans lesquels il y a convergence de vue et ceux qui restent à approfondir. Les thèmes
abordés sont la physique de la mesure, la correction et le traitement, l'utilisation des données thermiques et
l'instrumentation.
1 - PHYSIQUE DE LA MESURE
1.1. Convergences
Dans l'ensemble, les auteurs conviennent qu'il y a différentes définitions de la température de surface selon les
approches (physique, climatologique, pédologique). Ces quantités observées diffèrent lorsque l'on considère
l'intégration spatiale des observations pour un champ hétérogène et leur anisotropie.
12. Questions à approfondir
Il est impératif de parvenir rapidement à une définition consensuelle des termes à déduire des observations
infrarouges thermiques : températures (de rayonnement, aérodynamique, de conduction, etc...) et émissivités, de
donner leur signification et d'énoncer leurs propriétés.
la question de la dépendance angulaire doit être encore approfondie, ai s'appuyant sur les modélisations
et les observations de terrain.
D'autre part, la condition d'ergodicité de la mesure doit être résolue préalablement au choix de
résolution d'un instrument spatial : quelle est l'échelle spatiale à laquelle les variations instantanées de
température de surface sont filtrées par la moyenne spatiale ?
Enfin, la définition de la « réalité de tenain » pour l'étalonnage des observations et la validation de
modèles est un thème qui reste à approfondir.
2 - CORRECTIONS ET TRAITEMENTS
2.1. Convergences
Les auteurs s'entendent en général sur le fait qu'il faut découpler les températures et les émissivités. Plusieurs
méthodes sont étudiées, en particulier une utilisation prometteuse d'autres domaines spectraux comme le moyen-
infrarouge (3,7 pm) en combinant les données de jour et les données de nuit pour séparer la réflectance de
l'émissivité et de nouvelles méthodes de corrections atmosphériques, reposant sur l'utilisation des deux visées
présentées par l'ATSR, ont été étudiées.
22. Questions à approfondir
Sur la question de l'émissivité, quelle est la meilleure méthode ? Quand faut-il l'utiliser ? Comment utiliser les
propriétés angulaires de l'émissivité ? quel est l'impact des erreurs de mesure comme celles reliées à l'étalonnage
et aux écarts de superposition géométrique des pixels sur la précision finale ?