apparaissent plus délicates à concevoir au niveau satellitaire, puisqu'elles supposent évidemment des mesures
simultanées et comparables en termes de résolution spatiale, limitant sans doute grandement encore les études à
des analyses locales ou aéroportées
- dans le troisième point apparaissent un nombre très limité d'études sur l'arrangement spatial (texture
de l'image) et l'analyse des changements d'échelle. Sans doute le symposium est-il peu représentatif de
l'ensemble des travaux dans ce domaine. Les avancées conceptuelles, pourtant intéressantes, sont-elles trop
découplées du raisonnement physique ? Les deux domaines continuent à s'ignorer On peut donc souhaiter
qu'un croisement plus profond des deux approches sur le même niveau, fasse l'objet de présentations spécifiques
dans le prochain symposium Par ailleurs, et toujours dans un esprit innovateur, une réflexion sur les stratégies
d'utilisation des données de télédétection pour la biosphère a été proposée (Vestraete et al). Elle était destinée à
ouvrir une discussion par rapport à la démarche courante : de telles initiatives sont à encourager pour dépasser
l'aspect technique plus étroitement limité des études présentées dans les sections 1 à 7. Il faudrait définir les
modes d'organisation permettant de structurer ce type de discussion.
1234