Full text: Mesures physiques et signatures en télédétection

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-T m (LAI faible) est plus élevé que T m (LAI fort). En effet, le niveau de transpiration du couvert 
s’accroît avec la biomasse, les conductances stomatiques du couvert agissant en parallèle. Par ailleurs, les 
effets de l’humidité de surface du sol sur T m paraissent plus marqués que ceux du LAI. 
-L’amplitude thermique est plus forte sur un sol faiblement recouvert par la végétation (écart de 
l’ordre de 5° entre LIMB (B=l ou 2) et L2MB (B=l ou 2)). L’inertie thermique du milieu apparait donc 
fortement reliée à la biomasse du couvert végétal. 
-Les écarts de température entre le sol (T 2 ) et la végétation (T,) restent peu marqués (de l’ordre de 
1°C) et n’influeront que très peu sur les simulations de température brillance micro-onde. 
2. Simulations du modèle discret 
L’évolution de la température de brillance et de l’émissivité micro-onde du couvert de soja a été simulée 
de 6 H à 18 H TU pour les quatre configurations LAMB (A,B, = 1 ou 2) (figures (4.a-b). Les figures portent 
sur la polarisation verticale uniquement (indice v), mais les résultats qui sont présentés restent valables 
pour les deux polarisations horizontales et verticales. 
Les niveaux d’émissivité micro-onde sont bien reliés à la teneur en eau du sol (mj et à l’importance 
de la couverture végétale paramétrisée par l’indice foliaire (LAI). Les effets de la teneur en eau du sol (mj 
diminuent avec la fréquence et avec l’importance de la couverture végétale. Les effets du LAI sont bien 
marqués, particulièrement à 10.6GHz sur sol sec. A cette fréquence l’accroissement du LAI à deux effets: 
il modifie l’émission de la strate végétale (augmentation ou diminution de l’émissivité selon la constante 
diélectrique des feuilles) et réduit la contribution du sol (atténuée par la végétation). Le bilan de ces effets 
varie avec nv sur sol sec e p diminue (atténuation de la forte émission du sol), sur sol humide e p reste assez 
stable. 
L’amplitude journalière de l’émissivité e p est reliée à l’évolution horaire du potentiel hydrique 
foliaire \|/ f . On note au midi solaire, la diminution de e p à 1.4GHz et à 5.05GHz (relative stabilité de e p à 
5GHz en L2M1 et L2M2) et l’augmentation de e p à 10.65GHz (relative stabilité de e p en L1M2). Ces 
évolutions peuvent être reliées à l’augmentation en valeur absolue de v| t { en milieu de journée, qui est 
corrélée à: 
(1) -la diminution de la permittivité diélectrique et de l’épaisseur foliaire (effet + sur e p à 
10.65GHz). 
(2) -la diminution de la fraction volumique du couvert (effet - sur e p principalement à 1,4GHz, 
décroissant avec la fréquence). 
(3) -l’augmentation de la contribution du sol à l’émission globale du couvert. Cette augmentation 
résulte de la diminution du contenu en eau du couvert, qui détermine l’extinction par la végétation des 
radiations montantes issues du sol (effet + sur e p ). Cet effet est notable à 10.6GHz, sur sol sec et couvert 
peu développé. A 5.05GHz, l’influence de l’émission du sol (élevée sur sol sec) et l’influence de la 
végétation (élevée pour un LAI fort) se compensent en configuration (L2M1). 
L’amplitude journalière de la température de brillance T Bp =e p .T eff est déterminée conjointement par 
l’amplitude journalière de l’émissivité e p et par celle de la température effective d’émission du couvert 
(T e ff = T, = T 2 ). On note la relative stabilité de T Bp à 1.4 et 5.05GHz, et l’accroissement marqué de T Bp à 
10.65GHz au midi solaire (amplitude journalière de l’ordre de 25K). Ains i au cours de la journée, les 
variations d’émissivité et de température effective, semblent être du même ordre de grandeur à 1.4 et 
5.05GHz (entre 10 et 15K). Ces variations se compensent et déterminent la quasi stabilité de T Bp pour ces 
deux fréquences. A 5.05GHz en configuration (L2M1), on note l’amplitude journalière légèrement 
positive de T Bp , qui est reliée à la stabilité de l’émissivité sur la journée. A 10.65GHz, les effets de la 
température et de l’émissivité s’additionnent et sont à l’origine de l’accroissement marqué de T Bp au midi 
solaire. Pour cette fréquence, l’amplitude journalière de T Bp est maximale en configuration L1M1. Ceci 
peut être relié aux effets conjoints de l’amplitude journalière, de la température effective du milieu (élevée 
pour un LAI réduit) et de la contribution du sol à l’émission (élevée sur sol sec).
	        
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