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1-143. 
ANDSAT-TM et 
ith Symposium of 
Div. ESA SP-319: 
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m AVHRR data. 
UTILISATION DE LA TEMPERATURE DE SURFACE SUR LA FORET DE PIN MARITIME 
DES LANDES (SUD-OUEST DE LA FRANCE): 
RESULTATS PRELIMINAIRES 
J.P. Lagouarded), y. Brunet^), R.G.B. André^), D. Montembault^D, G. Courrier^) 
(1) INRA Bioclimatologie, BP 81, 33883 Villenave d'Ornon, France 
(2) adresse permanente: UNESP, 14870 Jaboticabal, S-P, Brésil 
RESUME 
On analyse la variabilité spatiale de la température radiométrique de surface Ts au-dessus de 
couverts forestiers à l'échelle régionale à partir de données NOAA-AVHRR et à l'échelle locale à partir 
de mesures obtenues au moyen d'une caméra IRT aéroportée. La variabilité observée est dans les 2 cas 
importante (entre 5 et 10 C): elle dépend des effets combinés de la structure des peuplements forestiers 
et des caractéristiques du sous-bois. Une réflexion sur l'hypothèse d'ergodicité à l'échelle de pixels de 
40x40 m 3 est menée. Dans le cas de NOAA-AVHRR la variabilité de l'indice normalisé de végétation 
NDVI apparaît très corrélée à celle de Ts. On présente ensuite une expérience de validation d'un 
modèle de couche limite planétaire (CLP) permettant de simuler l'évolution journalière de Ts et des 
flux de surface sur les forêts. Les améliorations à apporter à ce modèle et les perspectives d'utilisation 
sont enfin évoquées. 
MOTS-CLES 
température de surface, flux de surface, NOAA-AVHRR, infrarouge thermique, forêt, couche limite 
planétaire, ergodicité. 
ABSTRACT 
The spatial variability of radiometric surface temperature above forest canopies is analysed, 
both at regional scale (from NOAA-AVHRR data) and at local scale (from airborne TIR data). The 
observed variability always remains important (between 5 and 10 C): it depends on combined effects of 
the structure of the stands and of the understorey characteristics. The ergodicity hypothesis for a 40x40 
m 3 pixel size is also discussed. On NOAA-AVHRR data, the spatial variability of Ts and NDVI appear 
tightly correlated. A simple planetary boundary layer (PBL) model is then described; it allows Ts and 
surface fluxes to be computed throughout the day above forest canopies. The results of a validation 
experiment are presented, and possible improvements to the model are discussed. 
KEY-WORDS 
vA9 data. Remote 
Channels of the 
31-7237. 
A., 1992; SPOT 
ions to AVHRR 
id water balance 
>er 1993. 
graphie IR pour 
4 gronomie. 2(1): 
e measurements. 
dw algorithm for 
ton, DC, USA 
surface temperature, surface fluxes, NOAA-AVHRR thermal infrared, forest, planetary boundary 
layer, ergodicity. 
I INTRODUCTION 
Si de nombreux travaux sur l'utilisation de l'infrarouge thermique ont porté sur les cultures 
agricoles, on trouve dans la littérature moins de résultats concernant les couverts forestiers. Les raisons 
résident en partie dans le nombre moindre d'équipes impliquées sur le thème des forêts, mais aussi 
dans les difficultés propres à ce type de surface. En particulier, leurs caractéristiques (forte rugosité 
aérodynamique, présence du sous-bois...) imposent un effort de réflexion sur le plan théorique et le 
développement de nouveaux modèles. Le travail expérimental exige de plus la mise en oeuvre de 
dispositifs très lourds. Par ailleurs, l'hétérogénéité spatiale liée à la structure (taille et densité des 
arbres...) est susceptible d'affecter la mesure de la température de surface elle-même. 
Nous présentons dans la suite des résultats préliminaires de travaux soutenus par le PNTS 
(Programme National de Télédétection Spatiale) et destinés à évaluer l'intérêt de l'infrarouge 
thermique sur les couverts forestiers. Une première étape est l'analyse de la variabilité de la 
température de surface au sein principalement du massif forestier landais (Sud-Ouest de la France) à 
diverses échelles spatiales. Nous évoquons dans un deuxième temps un modèle simplifié de couche