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Nous comparons ici l'évolution de Ts et NDVI sur 3 zones voisines situées à proximité du Bassin 
d'Arcachon (figure 1): 
- la zone de La Teste se caractérise par sa grande homogénéité et par un sous-bois arbustif 
dense (arbousiers...), 
- la forêt Nezer est composée de peuplements d'âges variés en parcelles de très grandes 
dimensions (15 ha en moyenne). La structure en rang est visible et laisse souvent apparaître une 
proportion importante de sol nu ou de végétation herbacée basse, 
- située en bordure de la Leyre, la Lande sèche -ainsi nommée car située sur des terrains très 
drainants- présente une végétation plus hétérogène; le substrat herbacé est constitué majoritairement 
de callune, peu réflectante dans les courtes longueurs d'onde. 
Pour les 3 années étudiées, Ts et NDVI présentent des évolutions analogues, avec des écarts 
importants. Comme dans le cas ds cultures, Ts et NDVI apparaissent complémentaires et varient 
inversement: les surfaces qui présentent les NDVI les plus faibles sont en même temps les plus chaudes. 
Le taux de couverture des arbres et la proportion de sol nu visible suffiraient à expliquer ce phénomène 
dans le cas des forêts de La Teste et Nezer. La même justification ne peut cependant être avancée pour 
la Lande sèche: les faibles valeurs de NDVI, et celles élévées de Ts -qui apparaissent à priori en 
contradiction avec la forte productivité de cette zone- pourraient ici s'expliquer respectivement par la 
faible réflectance du substrat de callune et par l'effet du drainage. Ces points - qui restent à confirmer- 
illustrent la nécessité de prendre en compte le système complet arbres/sous-bois dans l'interprétation 
des données. 
II.3 Evolution temporelle du NDVI à l'échelle du massif landais: comparaison avec des 
surfaces types. 
On trouvera en figure 2 l'évolution comparée du NDVI moyen sur la totalité du massif forestier 
landais avec 2 zones de cultures caractéristiques de la même région: vignes dans le Médoc et maïs 
irrigué dans les Landes. Y ont été ajoutées 2 forêts de feuillus du centre de la France: Chizé (hêtraie), 
fronçais (chênaie). 
DATE (Jours) DATE (Jours) 
DATE (Jours) 
1988 
1989 
1990 
Figure 2: Evolution comparée du NDVI sur le massif landais (^"*—) et sur 4 surfaces type 
('"*_ vigne, — ^ maïs, —»—hêtraie, chênaie). 
Le massif landais présente une dynamique annuelle limitée. Son NDVI reste intermédiaire 
entre celui des feuillus et celui des sols nus (cf. vignes et maïs en début de saison). Là encore, ces 
travaux sont à préciser: on étudiera en particulier les relations avec la pluie. Par ailleurs, des travaux 
sont en cours pour étudier les écarts entre Ts et une température de l'air de référence à 50 ou 100 m de 
hauteur, la température en réseau à 2m largement utilisée dans les cas des cultures se révélant 
évidemment inadaptée au cas des couverts forestiers. 
ni VARIABILITE DE Ts A L'ECHELLE LOCALE 
m.l Mesures expérimentales 
Au cours de l'été 1993, nous avons réalisé 2 survols de la forêt Nezer (8 Juillet et 1 er Août) au 
moyen d'un avion de tourisme équipé de la caméra IRT (Inframetrics 760) du Département de 
Bioclimatologie de l'INRA. L'altitude de vol, 3000 m permet d'obtenir une résolution spatiale au sol de 5