891
«ornasse de forêt par
e technique laser pour
;surer avec un ruban
uelle et de ce fait très
r : DALI (De vice for
te laser qui fournit la
nélioration notable de
ie par le spot laser.
>pé au LURE (Orsay,
laser. Cet instrument,
Jyse des signaux de
al., 1993,1994; Moya
rt végétal, qui dépend
ar le LIDAR pour la
ites pour caractériser
iges comparativement
. Pour une description
is tout de même, qu'il
sions laser millijoules
laser émis est quasi
1 laser, c'est à dire le
40 cm). Il est ensuite
502) qui transforme le
• de transitoire rapide
De cette manière, la
îultiplicateur, restent
sont effectuées sur un
«izontalement sur un
sntiques à celle d'une
stribution des plantes
entre chaque plante.
tl, (1993). Le principe
chaque impulsion, 1®
répétition de cette
'oumit une estimation
ce de trou et le profil
s tan ce mètre. En effet,
ceau laser. Ainsi, par
exemple, deux feuilles éclairées situées à 10 et 20 cm au dessus du sol se traduisent par la même information que
deux feuilles situées à 14 et 16 cm, ou encore une seule feuille à un niveau moyen de 15 cm. En conséquence, ce
phénomène de cible multiple conduit à une surestimation des niveaux situés à mi-hauteur du couvert.
Deux méthodes permettent de lever cette ambiguïté. La première consiste à utiliser un faisceau laser de
très petite section, si petite qu'on estime qu'un seul niveau foliaire intercepte le spot laser. Dans la pratique, une
telle hypothèse est difficile à tenir, en particulier pour des mesures à distance (divergence du faisceau). Nous
proposons une seconde méthode dont l'objectif est de déterminer la position de chaque niveau foliaire
d'interception par la décomposition du signal rétrodiffusé par le couvert végétal.
3.1. Méthode
Dans le cas de cibles multiples illuminées par un
faisceau laser, le signal rétrodiffusé qui est mesuré,
est égal à la somme pondérée des réponses
élastiques de chaque niveau foliaire éclairé
(Figure 1). Le premier plan foliaire d'interception
donne naissance à une première réponse d'amplitude
correspondant à sa surface éclairée. Le temps
nécessaire à la lumière pour parcourir la distance
séparant ce premier niveau du second niveau foliaire
d'interception, introduit un retard temporel entre les
deux contributions au signal global. Ainsi, les
contributions de chaque plan foliaire illuminé sont
décalées les unes par rapport aux autres d'un temps
t=2d/c, où d est la distance entre les plans
considérés et c la vitesse de la lumière (3.10° m-s' 1 ).
Par conséquent, la réponse du couvert à une
impulsion laser dépend non seulement de la forme
de l'impulsion, mais également de la distribution
spatiale des feuilles illuminées.
L'objectif de notre méthode est la
détermination des positions spatiales des éléments
du couvert qui interceptent le faisceau laser. Elle
consiste à décomposer la réflectance totale du
couvert R(t) en une somme de réflectances
élémentaires Rj(t) qui correspondent aux
contributions des différents niveaux d'interception.
Chaque réflectance élémentaire est équivalente à celle d'une surface plane isolée I(t), dont le signal a été
préalablement mesuré. Chaque signal élémentaire est décalé sur l'axe des temps d'une durée Tj correspondant à
la position du niveau d'interception considéré, et pondéré par un facteur d'amplitude Amultj proportionnel à la
surface illuminée correspondante.
Fig. 1 : Réponse d'un couvert végétal à une
impulsion laser.
R c( t ) = X R j( t )
j
Rj(t) = Amultj i(t-Tj) pour t^Tj et Rj(t) = 0 pour t<Tj
(D
( 2 )
Le nombre, la position et l'amplitude de chaque contribution sont déterminés de manière itérative, selon
l'algorithme de Marquardt (Marquardt, 1963), en minimisant les écarts entre la réflectance totale mesurée R(t) et
la somme des contributions Rc(t).
3.2. Validation
L'architecture complexe des couvert végétaux limite toute validation expérimentale de notre méthode d'analyse.
En effet, il est très difficile de mesurer les positions et les surfaces des différents plans illuminés dans le couvert.
Aussi, toute comparaison avec les résultats obtenus par notre méthode de calcul est très difficile. Ceci nous a
conduit à réaliser des maquettes de plantes artificielles et à développer une méthode numérique permettant une
validation précise.