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elaiive)
e de vie et le
a chlorophylle-
le télédétection,
ntoumer ces obstacles,
l'excitation infiniment
nent quantique de la
nias, 1992; Figure 1).
mesure de la durée de
m. Elle apparaît donc
létection (Moya et al.,
Ile est une technique
ppel à des algorithmes
lignai de réflectance.
Les signaux mesurés
, mais également de
le fluorescence et de
îe méthode d'analyse
, nous présentons une
ne à partir de mesures
éconvolution associés,
e émission de photons
ablement excitées par
elle à la concentration
onction du temps, de
sée par une somme
( 1 )
sien modélisé pour un
(2)
Dans la pratique, les déclins de fluorescence mesurés ne peuvent pas être directement modélisés par la relation 1.
En effet, il apparaît une déformation du modèle qui résulte de la durée de l'impulsion laser et du temps de
réponse de l'électronique de mesure qui sont de l'ordre de grandeur des constantes de temps x¡. Le déclin de
fluorescence mesuré F e (t) est, dans ce cas, égal au produit de convolution du modèle F(t) par une fonction I(t),
qui peut être obtenue en enregistrant la diffusion élastique de l'impulsion laser :
F.(t)-F(t)®I(t)
(3)
La détermination de la durée de vie moyenne de la fluorescence d'une feuille unique nécessite donc la mesure de
deux signaux différents : le déclin de fluorescence F e (t) et la diffusion élastique I(t). Les paramètres Aj et xj
indispensables au calcul de x sont estimés de manière itérative, selon l'algorithme de Marquardt (Marquardt,
1963), en minimisant la différence entre F e (t) et la fonction recalculée F c (t) (Nash, 1990) :
Fc
(4)
Pour des mesures sur le couvert végétal, il est nécessaire d'envisager une méthode de déconvolution plus
complexe. En effet, dans ce cas, le signal de fluorescence dépend à la fois des caractéristiques de la
fluorescence, mais aussi de la géométrie du couvert.
22. Au niveau du couvert
22.1. Effets de l'architecture du couvert sur les signaux de fluorescence et de réflectance
L'illumination en visée verticale d'un couvert végétal par un faisceau laser de section finie, se traduit
généralement par l'éclairement de plusieurs feuilles situées à différents niveaux. Dans ce cas, le signal de
fluorescence mesuré est égal à la somme pondérée des déclins de fluorescence de chaque niveau foliaire
illuminé. Le premier plan foliaire d'interception donne naissance à un premier déclin de fluorescence. Le temps
nécessaire à la lumière pour parcourir la distance séparant ce premier niveau du second niveau foliaire
d'interception, introduit un retard temporel entre les deux contributions au flux lumineux renvoyé. Ce décalage
temporel est généralement du même ordre de grandeur que la durée de vie de la fluorescence. Ainsi, les
contributions de chaque plan foliaire illuminé sont décalées les unes par rapport aux autres d'un temps t = 2 d / c,
où d est la distance entre les plans considérés et c la vitesse de la lumière (3.10 8 m.s _1 ). Le même raisonnement
doit être tenu pour la fonction de diffusion. Ainsi, le signal de fluorescence du couvert dépend non seulement
des caractéristiques de la fluorescence mais aussi de la position des niveaux foliaires qui interceptent le faisceau
laser. En revanche, la fonction de diffusion, que nous appelons aussi réflectance du couvert R(t), dépend
uniquement de la distribution spatiale des feuilles illuminées.
Dans le cas de mesures effectuées sur une feuille isolée, la détermination de la durée de vie moyenne de
la fluorescence se fait par la déconvolution directe du signal de fluorescence par le signal de diffusion. Par
contre, pour des mesures sur un couvert la déconvolution directe est impossible. En effet, un couvert végétal est
constitué par l'arrangement spatial de différents éléments: feuilles, tiges, branches, fleurs, sol... La contribution
de chacun aux signaux de fluorescence et de diffusion est différente.: les tiges, les rameaux, le sol n'émettent pas
ou peu de fluorescence, alors qu'ils contribuent de façon non négligeable à la diffusion totale du couvert.
Il existe donc une certaine décorrélation entre le signal de fluorescence et le signal rétrodiffusé qui est
encore est accentuée par l'inclinaison des feuilles du couvert. En effet la fluorescence est une émission
lambertienne, alors que la diffusion de la lumière reçue présente une importante composante spéculaire. La
fraction d'énergie renvoyée vers le détecteur varie donc différemment en fonction de l'angle d'inclinaison des
feuilles, suivant que l'on concidère la fluorescence ou la diffusion.
Ces phénomènes de décorrélation empêchent donc la déconvolution directe des mesures sur canopée.
Une méthode de déconvolution spécifique a donc été développée.
222. Méthode de déconvolution spécifique aux mesures sur les couverts végétaux
L'objectif de cette méthode est la détermination de la durée de vie moyenne de la fluorescence du couvert.
L'analyse des signaux et l'estimation de la durée de vie se font en deux temps.