Full text: Gesammelte Werke (1. Band)

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Persôuliclies. 
il en a déduit les longitudes et les latitudes géocentriques? Il ne 
pouvait donner les ascensions droites, et les déclinaisons sans allonger 
son travail. Apparemment quelque erreur constante s’était glissée dans 
ses calculs, par exemple, en copiant mal les lieux du soleil de la Con 
naissance des tems, ou en se trompant d’un ou de deux signes en les 
transcrivant. Comme vous avez probablement gardé tous vos calculs, 
ce qui n’est pas le cas avec moi, il vous sera peut-être possible de 
suivre la piste, de découvrir l’erreur constante, et de mettre la belle 
équipée du chevalier D’Angos, dans toute l’evidence mathématique.“ 
Ce sont là les réflexions de M. Bueckhaedt. J’en avais déjà fait 
des semblables. Mais je n’ai pu trouver cette erreur constante, ni dans 
la supposition d’une longitude erronée du soleil; ni dans la méprise 
d’avoir pris le lieu de la terre pour celui du soleil; ni dans l’erreur 
d’avoir confondu le mouvement rétrograde avec le directe; l’argument 
de latitude avec son complément; d’avoir mal appliqué n — &; d’avoir 
employé- le cosinus de toute l’anomalie vraie, au lieu de sa moitié, en 
calculant le rayon vecteur etc Cependant le chevalier D’Angos 
paraissait assez routiné dans le calcul des orbites cométaires, et par 
conséquent dans celui des comparaisons des observations avec les élémens 
d’une orbite; Pingeé dans sa Cométographie donne à ses élémens de 
l’orbite de la comète de 1779, la préférence sur tous les autres, ce qui 
donnerait encore quelque espérance que ces observations ne sont pas 
tout-à-fait des mensonges. Si le chevalier par une simple vanité avait 
voulu faire accroire aux astronomes qu’il avait découvert une comète, 
il aurait pris la peine, ce me semble, de calculer les lieux de cette 
prétendue comète d’après les élémens d’une orbite imaginaire, il aurait 
ensuite altéré ces lieux calculés de quelques petites quantités, la super 
cherie n’aurait pu se découvrir si facilement. Mais M. Bueckhaedt 
a démontré par un fait, que le chevalier D’Angos n’était pas d’une 
bonne foi, et que dans d’autres occasions, il s’était déjà permis de 
forger des observations qu’il n’avait pas faites. Dès que les obser 
vations postiches du chevalier D’Angos m’étaient connues, j’ai calculé 
selon ma méthode, et sur les observations du 15, 22 et 29 avril, une orbite, 
dont voici les élémens* 
Tems du périhélie 1784 mars 11 
à 
16 h 
31f 
t. moy. à Paris. 
Longitude du périhélie . . . 
5 S 
2° 
34' 
29" 
Longitude du noeud .... 
2 S 
0° 
32' 
41" 
Inclinaison de l’orbite.... 
25° 
31' 
51" 
Logar. de la distance périhélie 
9,835 872. 
Mouvement direct. 
Ces élémens n’ont pas la moindre ressemblance avec ceux du che 
valier D’Angos, mais s’approchent beaucoup de ceux de M. Bueckhaedt
	        
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