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Kometen. 
par conséquent on reculât un peu l’instant du périhélie. En ce cas, 
nous aurions quatre apparitions de cette comète, dans l’espace de trente- 
trois ans, dans lequel elle aurait fait dix révolutions. Je pense, que 
c’est plus que suffisant pour en déterminer l’orbite avec une grande 
certitude.“ 
(603) M. Olbers n'attache pas un grand prix à ses propres ob 
servations parceque c’étaient les premières, qu’il avait fait au micro 
mètre circulaire. 
(608) Certains astronomes ont révés, nous ne savons pas pourquoi, 
une période de treize ans, dont ils ont gratifié la comète qui en a une 
de trois ans et demi. Il n’en a jamais été question parmi les astro 
nomes allemands, qui sont pourtant ceux, qui ont remarqué les premiers 
le retour de cette comète; c’est à M. Olbers qu’on doit cette heureuse 
découverte. La seule incertitude qui régnait au commencement à ce 
sujet, était, si entre les années 1805 et 1818, la comète avait fait trois 
ou quatre révolutions. Ce doute est complètement levé à présent. 
M. Olbers a encore fait des réflexions très-importantes sur cette 
singulière comète: „la Révolution de 1207 jours (dit-il) explique main 
tenant fort-bien, pourquoi on n’a pu voir cette comète dans les années 
de son retour en 1809, 1812 et 1815, où son passage au périhélie 
tombait environ au 11 mars, 27 juin, 14 octobre. En 1809 et 1815, 
on l’aurait bien pu appercevoir à la rigueur; mais en 1809, on ne 
pouvait la voir, que fort peu de tems avant son périhélie, et en 1815, 
elle ne pouvait être fort brillante. C’est dommage qu’à son prochain 
retour (elle arrivera à son périhélie vers le milieu du mois de mai 
1822), les observations seront très-difficiles à faire dans nos parages 
septentrionaux. 
De toutes les planètes, cette comète approche le plus, et très-con 
sidérablement de Mercure. Je n’ai pas calculé de combien, mais je 
crois que dans les calculs de perturbations, il sera souvent nécessaire, 
d’avoir égard à la position réciproque de ces deux corps célestes. La 
relation de leurs orbites, comme elle a été jadis, comme elle l’est à 
présent, et comme elle le sera à l’avenir, mérite sous le rapport cos 
mogonique, une recherche toute particulière. Peut-être pourra-t-on 
donner une explication pourquoi cette comète s’est montrée sous des 
formes si différentes, pourquoi en 1795 elle n’avait ni queue ni noyau, 
et qu’en 1805 elle avait une queue, et paraissait avoir un noyau. J’ai 
déjà quelque soupçon là-dessus.“