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CHAPITRE VI.
ne pourra pas espérer obtenir m Rh avec quatre chiffres significatifs. Quoi qu’il
en soit, en portant ces valeurs clans les équations (29) et (3o), elles deviennent
J’avais obtenu autrefois (Annales de Vobservatoire de Toulouse, t,. I), par la
discussion d’une observation faite par Cassini II en 1714»
ce qui conduirait pour la masse de Titan à une valeur trois fois plus faible, au
moins, que celle à laquelle arrive M. H. Struve. Mais l’observation dont il s’agit
consiste en une simple estime, ou plutôt, dans l’extrapolation de résultats esti
més. Le dessin de Cassini présente d’ailleurs des particularités difficiles à com
prendre. Il n’y a évidemment pas de parallèle k établir entre les conséquences
que l’on en peut déduire et celles qui sont fondées sur des séries nombreuses
de Bernard, Herschel, Jacob, Hall et Struve; de sorte que la valeur nouvelle
présente toutes les garanties. Nous verrons d’ailleurs, dans le Chapitre suivant,
qu’elle est confirmée par la théorie des perturbations d’Hypérion.
41. Masse de l’anneau. — On a les formules
Or, on a mesuré l’aplatissement de Saturne x, et l’on peut calculer aisé
ment x,. M. H. Struve adopte
i 83,4 = ( 3 , 2 i 43 )À + ( 5 , 8372 )m Ti ,
1800 = (4,84o4)A -+- (6,0808)/?î Ti ,
d’où
m Tl =
11000
d’où
m, k
Tl =0,0223.
x — - Xj = 0,0194:
et il en résulte