THÉORIE DES SATELLITES DE SATURNE.
Or on trouve, en partant de (3),
d /2/
4 -jj- = 15 , 64 mn n sin V',
f dH ' A /2 V / dy '
4 ^=-‘ 6 ’9 ',717
d 2 rz'
dt 2
d\
32,6 m/i^sinV' —
n' dt
I OC)
En substituant ces expressions clans celle de et faisant
il vient
t' — n' t,
d 2 V' K r ■ A// K • dV'
— — i 5 ,om sin Y' -h 1 5 ,7 sinV' —- •
dt'
Il est remarquable que les coefficients j 5,6 et iS,^ sont à fort peu près égaux
entre eux. On peut écrire
CPW ' K A • V// dV '
- 5 ?i -=i 5 ) 6 msmV 1 ,+ -^
Cette équation admet l’intégrale première
dV'
dt'
log 1
rfv;
dt'
i5,6/?i cosV' == const.,
comme on s’en assure aisément. Supposons qu’à un moment donné on ait
d\
V' — V; et —jj- = o; la constante se détermine immédiatement, et il vient
, / \ d\' / dV'\
(4) ~ctt' ~ og \ l ~ t ~ ~dt r ) ~ (cosV' 0 — cosV').
La fonction de-^-; qui constitue le premier membre de cette équation, est
• • dV'
positive quand varie de — i a + oo. Il doit donc en être de môme du second.
Donc A doit rester compris entre V' 0 et 27c — V' 0 . Les observations montrant que
A varie très peu, il doit en être de même des limites précédentes ; donc V () est voisin
de û. Nous admettrons qu’il est égal à ir. Alors, on aurait constamment
V' = 180 0 ,
ce qui exprime un beau théorème.