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CHAPITRE VIT.
dX'
Il est vraisemblable que est toujours très petit, Y' variant très lentement
dX 13 •
et très peu. Si, dans l’équation (4), on néglige > il vient
dX ' 2
dt ' 2
— 3i,2 m (cosV' 0 — cosV'),
d’où, en faisant
d 2 X'
dt ' 2
i 5 , 6 m sin V',
V'— 180°+- II,
d* H , _ . „
-¡-rr- = — t 5 , o m sin H
dt ' 2
En intégrant, et désignant par a et p deux constantes arbitraires, il vient
(5) H = oc cospt '-+-¡3 sin^i', ¡x = \Jiô, 6 /n.
Telle serait l’expression de la libration. Nous la supposerons nulle dans une
première approximation et nous prendrons simplement
X' — i8o°.
La dernière des équations (3) donne, quand on y fait X' = i8o°,
dm'
dt
— — 28,1 mn’.
En égalant cette valeur à celle, — 2o°,3, déduite des observations par M. Hall,
il viendrait
20,3 20,3 1
28,1 n' 28,1 x 6180 85oo
Tel serait donc le rapport de la masse de Titan à celle de Saturne. Si l’on se
reporte à la formule (1), et que l’on y fasse C = 180°, on en conclut que, lors
des conjonctions d’Hypérion et de Titan, le premier est toujours dans le voisi
nage de son aposaturne.
46. Résolution du problème par les quadratures. — Dans la discussion
précédente, on a considéré seulement les termes principaux pour chaque argu
ment, pensant que cela suffirait pour donner le caractère général du phéno
mène, et conduire à une approximation numérique satisfaisante. Mais un exa
men attentif a montré à M. Newcomb que les termes en 2 V', 3V', ... peuvent
avoir une influence plus grande que ceux en Y'. Il a trouvé en effet, par un calcul