THÉORIE DES SATELLITES DE SATURNE.
lues. On peut concevoir que les conditions initiales aient été telles que e 0 = o,
e' 0 = o; alors, les formules (i5) deviennent
On a ainsi l’une des solutions périodiques de M. Poincaré; les formules (7)
reproduisent les premières approximations pour les coefficients A et B.
Remarque. — L’intégrale de Jacobi (t. III, p. 20$), appliquée à Hypérion, en
supposant l’orbite de Titan circulaire, donne
Quand M. Hall faisait de longues séries d’observations pour déduire de cha
cune les éléments a' et e', il est permis de croire que le coefficient de m dans
l’équation précédente prenait presque toujours une même valeur moyenne;
donc, dans ce cas, on devrait avoir
En fait, cette relation est sensiblement vérifiée par les valeurs de a! et é don
nées à la page io5.
48. Solution de M. Hill. — Le Mémoire de M. Hill, dont nous avons déjà
parlé plus haut, est inséré dans l ’Astronomical Journal, n° 176. L’auteur suppose
que, l’excentricité de Titan étant prise égale à zéro, le mouvement d’Hypérion
est représenté par la solution périodique
(16) /•' =2 a' -4-^ A cosc’L^, „' = i'+2BsiniL, L = 1' — l.
1 \/V(i— e' 2 )
~T~
p
— cos (v' — /) = const.
à 2
1 y/«'( i — e' 2 )
°' a\J a
— const.
M. Hill admet les données
n =2 2°, 5770090, a =176",915,
n' — 16°,9198837, <]' — 192^582 — a 1 ( t — e') — 0,9a'.
La durée T' de la période synodique est
T , = 63 i, 63656 i 2,
= 3 1 j, 8182806.
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