CHAPITRE XIX.
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recherches en détail clans les Chapitres XX, XXI et XXII, et c’est la méthode
de Hansen que l’on applique aujourd’hui; ce qui la caractérise, c’est le calcul
de la fonction perturbatrice relatives à ces coordonnées, et l’emploi de l’ano-
recours aussi aux quadratures numériques.
M. Newcomb s’est proposé de développer analytiquement la fonction pertur
batrice suivant les cosinus des multiples des anomalies excentriques des deux
ces planètes. Ce développement converge plus rapidement que l’ancien, parce que
le premier coefficient de l’expression de l’anomalie vraie en fonction de l’anomalie
excentrique est e, tandis qu’il est ie quand on considère l’anomalie moyenne.
L’emploi des fonctions de Bessel permet ensuite de passer au développement re
latif aux anomalies moyennes qui est préférable pour les planètes principales.
Nous nous bornerons à exposer les fondements de la méthode de M. Newcomb.
142 . Soient r et / les rayons vecteurs de la planète troublée et de la planète
perturbatrice, Y leur angle, v et v' les distances angulaires des planètes au nœud
commun de leurs orbites, y l’inclinaison de ces orbites, R la fonction perturba
trice ; on a
cos V=r cose cosc'-t- sine sine' cosy, cosV= cos(e'— e) -f- o- 2 [cos(e'-+- e) — cos(e'—e)],
Soient /et f les anomalies vraies, y] et tj' les anomalies excentriques, w et g/ les
distances des périhélies au nœud commun ; on a
des perturbations des coordonnées en faisant intervenir les dérivées partielles
malie excentrique au lieu de l’anomalie moyenne de la planète troublée; on a
planètes, en exprimant les coefficients symboliquement à l’aide des éléments de
R = r ,2 — 2 rr 1 cosV) 2 — cos Y,
(O
On a donc
(2)
cr — sm - y.
O *
2
e = co +/, v'—(. o'h-/', R — f(r, r', CO, co'y,/, a).
En exprimant r et r' au moyen des anomalies excentriques, il vient
v — a( i — ecosr]), r'— a 1 (i — e' cosri'),
et, d’après le Tome I, p. 222, formule (C),
Si les excentricités s’annulent, on doit substituer dans R,
CO + Y),