COMMENSURABILITÉ DES PETITES PLANÈTES ET DE JUPITER
d’où, en élevant au carré et réduisant,
4(«1 — •¿n ') 2 n' (n x — n')+ n\n ' 2 sin 2 > o;
ce qui a bien lieu, car 79 est >* n'.
Il résulte de là que n, variant périodiquement entre deux limites, l’une infé
rieure, l’autre supérieure à 2 n', sera nécessairement égal à 2 n' h un moment
donné. En faisant dans l’équation (78)72= 2 n', et désignant par u t la valeur
correspondante de u, on trouve
cos ara u x =■
cette quantité est très petite en valeur absolue, car le numérateur est du second
ordre, etle dénominateur du premier seulement; ainsi am;/, est un peu
aux deux limites qui correspondent à N' et N", am« = o, ou = tc ; donc n devient
égal à 2 n' quand am« est sensiblement égal à la moyenne arithmétique de ses
valeurs extrêmes.
On voit ainsi que les moyens mouvements sont exactement commensurables
à un moment donné, sans qu’il en résulte aucune instabilité; les oscillations
sont régulières de part et d’autre, et la circonstance de la commensurabilité
exacte se reproduit périodiquement; cela est conforme à ce qu’avait présumé
M. Newcomb.
Remarquons que la condition (72), relative à la libration, peut s’écrire
n x \ 2 \im'e x / dbW\
*- 2 )
Elle est identique à la condition (9), que nous avons rencontrée dans la méthode
de Laplace, en tenant compte de la relation approchée