CHAPITRE XXVI.
DÉVELOPPEMENTS DES COORDONNÉES.
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des quatre premiers arguments. En remplaçant dans les équations (/), h par sa
valeur (3g), on en tire aisément
X cosu -+- y sin u zz: /■ cos v cosQ — /’ sin V sinQ COS/,
— x sinu h -y cosu = /• cosr sinQ h- r sine cosQ cos/,
z — r sine sin/;
x' cosu h- y' sinu =— r' cos v' cosQ -+- r' sin v' sinQ cos/',
— x' sin u -f- j'cosu zz: — /•' cose' sin Q — /•' sin e' cosQ cos/',
z' — r' sin e' sin/'.
Les seconds membres de ces équations (4o) et (41) sont des fonctions pério
diques des quatre premiers arguments. On a donc le théorème suivant :
Par rapport à deux axes rectangulaires mobiles, situés dans le plan invariable
et animés d'un mouvement de rotation uniforme , de vitesse angulaire ^ =h K , et
par rapport à l'axe du plan invariable, les coordonnées des points M et M' sont des
fonctions périodiques des quatre arguments cr, t, 1' et t'.
La méthode que nous avons suivie nous a servi à établir la forme des expres
sions analytiques des coordonnées. Dans la pratique, elle conduirait à des cal
culs extrêmement laborieux; si nous la comparons, en effet, à la méthode de
Delaunay pour la Lune, qui, dans ce cas relativement simple, a exigé des déve
loppements considérables, nous voyons qu’au lieu d’avoir partout six équations
différentielles canoniques, nous en aurions huit. En second lieu, le rapport ^
qui est très petit dans le cas de la Lune, environ ne l’est plus dans le cas
de deux planètes, de Jupiter et de Saturne, par exemple. Nous allons du reste
parler des travaux remarquables de M. Poincaré, qui a démontré que les séries
périodiques employées ci-dessus ne sont pas absolument convergentes.
(4o)
(40