CHAPITRE XXVIII.
en écrivant que cette quantité est inférieure à 2", on trouve que la vitesse Y
devrait être au moins égale à trente millions de fois la vitesse de la lumière.
Mais il faut reconnaître que cette conclusion relative à la vitesse énorme, et
pour ainsi dire infinie, de la vitesse de l’attraction, n’est pas démontrée rigou
reusement. La manière dont Laplace introduit la force perturbatrice considérée
plus haut laisse à désirer. Il y a une double considération de vitesses et de
forces, qui est beaucoup moins satisfaisante que quand il s’agit d’obtenir l’angle
d’aberration.
224. M. Lehmann-Filhès ( Astron . Nadir., n° 2630; 1884) a cherché à tenir
compte autrement de la vitesse de propagation de l’attraction. Nous allons
présenter rapidement ses calculs. Soient, à l’époque l, l 0 , y] 0 , ‘( 0 les coordon
nées rectangulaires du Soleil O, rapportées à des axes fixes; £, y], '( les coor
données d’une planète P ; x,y, z ses coordonnées relatives par rapport au Soleil.
On aura
L’auteur suppose que l’action que subit la planète à l’époque t est partie de
£ — £o = &, — 0=7, Ç — Co = 5,
la position S 0 qu’occupait le Soleil à l’époque t — ^ = / — Xr, en faisant X = ~
On aura donc, en désignant par £ ( 0 °, t] l 0 {> et Ç, 1 ’ les coordonnées de S 0 ,
[( l - № ’ ) 2 + ( y) - < ' ) 2 + ( C - W ' )■]'
or,
On aura donc
d’où, en négligeant "X 2 ,
(O
d 2 £ k 2 x
dt- r 3
Admettons de même que l’action que subit le Soleil soit partie de la planète
à l’époque t — Xr. On aura
[(£ (1) - t.oY- + (■/]“> - ri 0 y + (Ç (1 ) _ ç 0 )*]*