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6 2 CHAPITRE III. — THÉORIE DES SATELLITES DE JUPITER.
A" = — 5 7 ", 4 sin ( /"— byt — y y ) + 644", 2 sin ( V- b t t-y t ) + 97", 3 sin (. I" - b,t- y 3 )
H- 10749",7 sin(/" b^t — y 4 ),
A w = — i ",5 sin ( l m — b v t — y y ) — 125",3 sin (T— b.p — y 2 ) H- 81 1 ", 4 sin(/'"— b 3 t — y 3 )
H- 9095", 4 sin ( l'" — b j, t — y 4 ) .
Remarque. — Les derniers termes de ces formules sont de beaucoup les plus
importants; considérons les seuls pour un moment, et remarquons que nous
pouvons, d’après l’expression (4 1 ) de <J/, remplacer b, t t -h y 4 par 180 0 — <J/;
observons encore que g/ = 3°4'7",3 diffère peu des coefficients des termes con
sidérés, dans A, A', ..., et nous aurons
Aq —— y. co' si n ( / —1— ' 3 ^
A y = — y.' co' sin ( V ■+ cj/),
A" = - pV sin ( y ), X = ~ P”<*' sin ( /'"+ y ),
en désignant par [x, tx', tx" et tx'" des facteurs peu differents de 1. On en conclut
sin Cf) sin0 = /xco'sinij/, sin 9 COS 6 — — /JUo'cOStJ/,
Q = 9 ' — Q" — &" = 1 8o°— i|/,
9 = jj.co', 9' = y . 1 co' , o " — y ." u >', 9"'’ = y !" .
Donc les plans des orbites des satellites couperaient l’orbite de Jupiter sui
vant la même droite que le plan de l’équateur de la planète. Ces plans, dont les
orbites réelles s’éloignent peu, sont les plans fixes considérés par Laplace; les
coefficients de sin(/ (i) — b, { L — y 4 ) sont peu différents de l’inclinaison co', de sorte
que les plans fixes font avec l’équateur de Jupiter les angles fi l) — co' :
10"; 1'7"; 4 ' 38 "; 24' 12".