THÉORIE DES SATELLITES DE JUPITER.
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tion (16) donne
( 20 ) 1 33663 — 1 09003 p. — 3 1 5 7 ¿4 — 19567 m" — 1 8 o 4 m" — o.
L’équation (B) combinée avec trois des équations précédentes, par exemple
( 1 7)’ ( T 9) ( 2 °)> donnera les inconnues. On trouve ainsi
m =0,178,
m":= 0,882, p = 1,0088,
ni!" — o, 465 .
On se servira de ces valeurs approchées pour déterminer^, et par deux
des équations (D), et l’on portera les valeurs ainsi trouvées dans les deux
autres; on complétera de même l’équation (16) en tenant compte de N,, N', ...,
N',', et l’on continuera jusqu’à ce que deux calculs consécutifs donnent le même
résultat.
Damoiseau a déterminé une nouvelle valeur du coefficient C"dans la longi
tude du troisième satellite. La valeur ci-dessus, 245% 14, adoptée par Laplace,
répondait à 1i6%73 en temps. Damoiseau l’a remplacée par 65 s ,073, qui n’en est
guère que la moitié. D’après son Manuscrit, conservé à la bibliothèque du
Bureau des Longitudes, cette correction, ainsi que toutes celles qu’il a appor
tées au troisième satellite, proviendrait d’un calcul particulier dans lequel on
aurait tenu compte de quatre-vingt-treize éclipses complètes de ce satellite,
observées entre 1740 et 1824. En introduisant le nouveau coefficient, 65%073,
on modifie très sensiblement les masses, ainsi que M. Souillart l’a montré et
que cela résulte du Tableau suivant :
Laplace.
M. Souillart.
m
0,377267
m !
o, 2453 o 5
m"
0,821795
ni "
0,231233
On voit que le principal changement consiste en ce que la masse du quatrième
satellite est presque réduite à moitié, tandis que celle du premier est plus que
doublée.
32. On a maintenant tout ce qu’il faut pour calculer les racines g - , g,, g 2 et
g 3 (déjà obtenue), ainsi que les rapports
M'
M"
M'"
m,
m;
M";
M’
M’
M ;
m ; 3
mí’
m;
M 2
m;
m;.
m 3
m;
m;
K 9
M"’
m;»
m;’
M3’
m;