Full text: Théories des satellites de Jupiter et de Saturne. Pertubations des petites planètes (t. 4)

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82 CHAPITRE V. 
On trouve que ces rapports sont inférieurs à i, et souvent même assez petits. 
On aura donc 
e sines — M sin(g-¿ h— ( 3 ) 
e' sines' = Mi sin (gì t + ( 3 t ) -h. .., 
e" sin es" = Mg sin (g t t -h ( 3 2 , 
e"' sin es'" = M'i' sin ( g 3 t + ( 3 3 ) +. .., 
e cos es — M cos(gt H- ¡ 3 ) + ..., 
e' coses' = Mi cos(^!¿+ ( 3 t ) + ..., 
e" costs" = Mg cos (g 2 1 -\-[ 3 2 ) -t-..., 
é" coses'" = M" cos(g- 3 £ -t- ( 3 3 ) -t- 
Laplace appelle M Xexcentricité propre du premier satellite, et gt-\-$ la longi 
tude de son périjovepropre, de même M', et g, t -h (3, pour le deuxième, etc. 
Les formules 
< 5 (> =2M Sin ( l — gt — ¡ 3 ) H- 2Ml sin(/ — gl t — [30 + ..., 
dd= 2 M'sin ( 1 ' — gt — [ 3 ) + 2 Mi sin ( /' — g\t — [30 + ..., 
montrent que chaque satellite possède quatre équations du centre, dont l’une 
se rapporte au périjove propre de ce satellite, et les trois autres aux périjoves 
propres des trois autres satellites. Il reste à déterminer par les observations 
les huit constantes 
M, Mi, M'', M'"; (3, (3,, [3 2 et (3 3 . 
Delambre n’a pas trouvé, dans les observations, de traces appréciables de 
l’existence de M et M', de sorte que l’on peut supposer 
M = o, Mi = o. 
Ainsi, on peut admettre que les excentricités propres des deux premiers sa 
tellites sont nuiles, et les expressions précédentes de Se, Se', ... se réduisent, 
chez Damoiseau, à 
< 5 c =2M 2 sin(/ — gît— ( 3 g) + 2M 3 sin(/ —g 3 t — [ 3 3 ), 
< 3 c' = 2 Mi sin(/' — g t t — ( 3 g) + 2M3 sin (Z' — gzt — ( 3 3 ), 
ôc" = 2 Mg sin (Z" - g,t- ¡ 3 g) + 2MJ sin (Z" — gi t — [ 3 3 ), 
< 3 c'" = 2 M g si n ( — g 2 1 — ( 3 g ) + 2 M'" sin ( r — g 3 1 - ( 3 3 ). 
Nous n’entrerons pas dans plus de détails sur ce sujet, non plus que sur la 
détermination des constantes qui figurent dans les expressions des nœuds et 
des inclinaisons; nous nous bornerons à dire que les inclinaisons sont données 
par les plus petites durées des éclipses, et les nœuds par les plus longues. 
33. Historique relatif à la théorie des satellites de Jupiter. — Le pre 
mier essai de théorie est dû à Newton ( Principes , Livre III, Proposition XXIII),
	        
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