CHAP. III. — ÉLÉMENTS TRIVALENTS ET OXYGÈNE.
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paraît écarter l’hypothèse des états d’hydratation successifs, ana
logues à ceux de l’anhydride phosphorique.
B., A. [5], XVII, i3a; 1879.
Hydrate :
B 2 O 6 H 6 ou B 2 O 3 ,3 H 2 O 4- 4oo H 2 O — 9 Cal , 6
B., A. [5], XVII, i3?; 1879.
Neutralisation.
B., A. [4], XXIX, 464; i8 7 3.
Sel monobasique :
Cal
(B 2 O 3 -h 220 H 2 O ) + ( Na OH -h 11 o H 2 O ) -hi i , 56
Formé en présence de 220 TI 2 O seulement -4-11,75
» 33oll 2 0 » -h il, 56
» 44oH 2 0 » -hii,i3
» 1320II 2 O » -h 10,91
Ce sel éprouve une décomposition progressive par la dilution.
11 répondrait à un sel B 2 0 4 NaH, dont le borax déshydraté,
B 4 0 7 Na 2 , serait l’anhydride (sel pyrogéné).
Sel bibasique :
(B 2 0 3 -H 220II 2 0) -h 2(NaOH -h 22oII 2 0) -1-19,82
c’est-à-dire que le deuxième équivalent d’alcali
2 e (NaOH-4-110H 2 0) dégage -h 8,26
Un excès de soude produit seulement un effet négligeable.
Dilution de la solution précédente de ;
B 2 O 4 Na 2 -h 5 fois son volume d’eau — 1,45
La décomposition du sel bibasique par dilution est plus marquée
que celle du sel monobasique. C’est là un caractère des sels formés
par les acides faibles.
Sels acides :
2 B 2 O 3 dissous-h NaOH dissoute -+-12,9
3B 2 0 3 dissous-h NaOH dissoute -hi3,6
Ainsi, un excès d’acide augmente la chaleur dégagée; mais
l’eifet est restreint par l’action dissociante que l’eau, qui tenait cet
acide en dissolution, exerce sur le sel de nouvelle formation.
Le caractère véritable de l’acide borique est difficile à définir.
Les quantités de chaleur dégagées par l’action progressive de la
soude le rapprochent des acides bibasiques; l’influence de la di
lution montre que c’est un acide faible, à sels dissociables par
l’action de l’eau. En somme, la fonction semble complexe.