CHAP. IV — ÉLÉMENTS QlADRIYALENTS ET HALOGÈNES.
155
d’où résulte
Sn Cl 4 .2 K Cl -+- H 2 0 liq. = Sn Cl 4 .2 K Cl. H 2 O
H 2 O solide
Indiquons ici comment M. Thomsen a essayé de passer des chlo
rures d’étain, qui viennent d’être étudiés, aux oxydes hydratés
correspondants, par les réactions suivantes :
SnCl 2 dissous -h 2NaOH étendue
Cal
= SnO précipité (?) -+- 2NaCl diss. -+- H 2 0, dégage... -+-24,7
d’où l’on conclurait
SnO hydraté (?)-+- 2HCI étendu = SnCl 2 diss. -1- H 2 0.. -1- 2,7
Sn -+- O -+- eau = SnO hydraté -+-67,8
Mais ces conclusions sont douteuses, parce que la composition
véritable du précipité est incertaine (p. 126).
De même, on a obtenu plus haut :
SnCl 4 -+- 2ÏÏ 2 0 4- eau -h 28 e “ 1 ,5;
d’où l’on conclurait, dans l’hypothèse où il se formerait, sous l'in
fluence de l’eau, de l’acide stannique et de l’acide chlorhydrique,
SnO 2 hydraté -t- 4HC1 étendu, la valeur :
Sn 4- 0 2 -f- eau = SnO 2 hydraté (?) -t-i38 Cal , 7
Mais le prétendu acide stannique hydraté reste en solution, ou en
pseudo-solution; c’est-à-dire que la constitution véritable de la
liqueur est incertaine.
En fait on peut en précipiter un corps gélatineux, en ajoutant à
la liqueur une solution étendue qui renferme 2S0 4 Na 2 , ce qui
produit —6 Cal , 2.
Comme la même solution de sulfate de soude, additionnée d’une
solution semblable d’acide chlorhydrique pur, absorbe —6 Cal ,7, on
en conclurait que la séparation de SnO 2 gélatineux dégage -t-o Cal ,5.
Mais la nature même du précipité, tel qu’il existe avant tout lavage
ou opération ultérieure, ne paraît pas être celle de l’acide stan
nique pur et elle aurait besoin d’être mieux établie (voir ce Vo
lume, p. 126).
Th. U., I, 109.
Th. U., I, 222.