Sous la pression ordinaire, cette combustion n’est jamais com
plète; une certaine dose de carbone demeurant à l’état d’oxyde de
carbone, ou de composés hydrogénés.
5. Mais si l’on opère avec un excès d’oxygène comprimé, à
2o atmosphères par exemple, dans la bombe calorimétrique, la com
bustion répond rigoureusement à l’équation précédente. On obtient
ainsi ce que l’on appelle la chaleur de combustion à volume
constant, à la température T, soit Qiv. On passe de là à la chaleur
de combustion à pression constante, à la même température, soit
Q T/) , qui est la donnée ordinaire, par la formule suivante (voir
P- 8),
Q T/> = Qtv+ o,5424(« — n') + o, 002 ( n — n') T,
a, n' étant les nombres respectifs qui représentent les unités de
volume moléculaire des composants et des composés, dans l’équa
tion ci-dessus.
G. Si le corps brûlé est liquide ou solide, on peut en négliger le
volume, ainsi que celui de l’eau formée. Dans ce cas, la valeur de
n — n' se réduit à
2ft + \p — q \p — q
2 2
Si le corps brûlé affecte l’état gazeux, on aura
I + iBjzI.
7. Dans le cas d’un composé azoté, les formules sont les mêmes,
à cela près qu’il faut tenir compte du volume de l’azote mis en
liberté :
C"ll/’Az''CK+ ( 2 /z-h^ — q] 0 = «C0 2 -b^ II*0 H- - Az 2 .
La correction, c’est-à-dire la différence entre les deux valeurs
des chaleurs de combustion, pour un composé azoté gazeux, sera
dès lors
i p — q — r
i +
et, pour un composé azoté liquide ou solide,
\p-q — r