THERMOCHIMIE.
je façon à constituer une combinaison aqueuse, satuiee de gaz et
mal définie. Pour éviter ces inconvénients, on opère dans la bombe
calorimétrique, en présence d une quantité d eau suffisante, qui
renferme une certaine dose d’acide arsénieux dissous; de façon à
ramener tout le chlore à l’état d’acide chlorhydrique étendu. On
obtient ainsi, après les calculs convenables, la chaleur dégagée
par la réaction suivante
La chaleur de combustion est définie parla d’une manière rigou
reuse : ce qui permet de calculer la chaleur de formation par les
éléments.
il. Si l’on brûle un composé organique renfermant un métal,
deux cas peuvent se présenter. Ou bien l’oxyde du métal n’est pas
susceptible de demeurer combiné à l’acide carbonique; dans ce cas
le calcul ne donne lieu à aucune complication. Ou bien l’oxyde
demeure uni à l’acide carbonique, comme pour le picrate de po
tasse, par exemple. Dans ce dernier cas, on calcule la chaleur de
combustion,en admettant que l’alcali se trouve entièrement à l’état
de carbonate, ou même de bicarbonate, s’il s’agit d’un sel de po
tasse, et s’il se forme une dose d’eau notable. Si le carbonate était
en partie décomposé dans le calorimètre, il faudrait tenir compte
de cette circonstance, par des analyses spéciales des produits de
la réaction. De même, si la dose d’eau formée était assez grande
pour les dissoudre.
§ 5. — Usage des Tableaux pour le calcul des réactions.
1. Les quantités de chaleurs dégagées par la combinaison des
éléments chimiques formant les composés binaires, ternaires, etc.,
sont ainsi définies et, en général, déduits entièrement de données
expérimentales. Cependant, dans un très petit nombre de cas, on
a dû compléter celles-ci d’après les analogies : on a pris soin de
désigner ces cas par un astérisque (*).
La quantité de chaleur dégagée dans une réaction quelconque
peut se calculer aisément, lorsque l’on connaît la chaleur dégagée
— ÍPO + /HC1+/nïDO.
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