PREMIÈRE DIVISION.
4o livre i. — métalloïdes. —
Ces formules ont été vérifiées jusque vers 45oo°, par des expé
riences relatives aux pressions développées par les mélanges gazeux
explosifs; expériences exécutées d’une façon indépendante et
suivant des méthodes de calcul différentes, par MM. Berthelot et
Vieille, d’une part, et, d’autre part, par MM. Mallard et Le Chatelier.
Les chaleurs spécifiques à pression constante répondent aux va
leurs précédentes, accrues de 2 unités.
L’azote et l’oxyde de carbone ont les mêmes chaleurs spécifiques
sensiblement que l’hydrogène, à toute température. Celles de l’oxy
gène sont aussi les mêmes, avec un léger excès de i,5 centième
de la valeur absolue environ.
B. et V., A. [6] IV, 69-72; 1885.
Point d’ébullition : — 243° (Olzevvski).
Deuxième section. — OXYGÈNE.
Poids atomique : O = 16. Gaz bivalent.
Poids équivalent : 8.
Poids moléculaire : 0 2 = 32.
Chaleur spécifique moléculaire à pression constante (entre o° et
200 0 ) : 6,95 (IL).
Chaleur spécifique moléculaire à volume constant (entre o° et
200 0 ) : 4+5.
Ces valeurs sont applicables jusque vers 1600°.
Au delà, la chaleur spécifique moyenne a la valeur suivante :
4,95 + 0,00162 (t — 1600);
la chaleur spécifique élémentaire :
4,95 + 0,oo324 ( t — 1600 ),
jusqu’à 45oo°.
Point d'ébullition : —i8i°,4 (Dewar).
Quelques conditions des oxydations directes. — On provoque
d’ordinaire les oxydations par une élévation de température. Ce
pendant, en général, l’oxygène humide oxyde lentement et direc
tement les métaux (à l’exception de l’or et peut-être du platine)
à la température ordinaire.
L’oxygène humide agit de môme sur l’acide sulfureux dissous,
sur les iodures alcalins, etc. à froid; sur l’acide arsénieux à ioo°.
B., A. [5], XXIII, 110-118.