Full text: Les données expérimentales (Tome 2)

CHAP. I. — HYDROGÈNE ET OXYGÈNE. 
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actions réciproques exercées entre ces sels et les acides chlorhy 
drique et sulfurique d’une part; ou bien, entre les sels ferriques et 
ferreux; ou bien encore, entre les chlorures alcalins, ou métalliques, 
et les sulfates, ou réciproquement : actions secondaires qui peuvent 
ajouter jusqu’à +6 Cal à la chaleur d’oxydation, calculée pour 
chaque atome d’oxygène, d’après l’équation principale. 
Avec le permanganate de potasse, à froid surtout, les oxyda 
tions, en milieux neutres ou alcalins, précipitent dans le calori 
mètre un oxyde manganique de composition variable. En milieux 
acides, on doit tenir compte des réactions exercées sur les sulfates 
et sur les chlorures potassique et manganeux par les acides sulfu 
rique et chlorhydrique : réactions dont la valeur thermique varie 
avec les proportions relatives et avec la quantité d’eau, etc. 
On trouvera sur cette question des détails circonstanciés et une 
discussion spéciale dans mon Mémoire, publié aux Ann. de Chim. 
et de Phys., 5 e série, t. Y, p. 318 ; 1875. 
Les memes observations s’appliquent aux méthodes de réduction 
ou de désoxydation indirecte, si souvent employées par voie hu 
mide; telles que l’emploi des sels ferreux, stanneux, de l’acide sul 
fureux, etc. Les actions réciproques des systèmes salins, produits 
dans ces réductions, donnent fréquemment lieu à des phénomènes 
thermiques spéciaux, qui rendent fautive l’intervention des pré 
tendues constantes de réduction. 
Ce n’est pas à dire qu’il faille exclure des mesures thermochi 
miques, les procédés d’oxydation ou de réduction indirecte, opé 
rées par voie humide. Mais le calcul de ce genre d’expériences 
ne saurait être fait, dans la plupart des cas, d’après la simple addi 
tion des quantités de chaleur déduites des équations théoriques. 
La seule méthode rigoureuse consiste à opérer les transformations 
entre un état initial et un état final rigoureusement identiques, 
sans se préoccuper de la connaissance, parfois incertaine, des 
réactions intermédiaires, ni de la constitution chimique, réelle ou 
supposée, des systèmes {voir, par exemple, les mesures relatives 
à l’acide persulfurique, Annales de Chim. et de Phys., 6 e série, 
t. XXVI, p. 543; 1892). 
OZONE. 
État allotropique de l’oxygène. 
Poids moléculaire : 0z 2 =r0 3 =48. Gaz; une fois et demie aussi 
condensé que O.
	        
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