CHAP. I.
HYDROGÈNE ET OXYGÈNE.
dérations purement thermochimiques, d’un ordre tout différent et
susceptibles d’une démonstration directe. En effet, le bioxyde de
baryum, par exemple, en agissant sur l’acide chlorhydrique, forme
de l’eau oxygénée, avec dégagement de chaleur; tandis que les
peroxydes de manganèse, de plomb, de fer, ne peuvent former
d’eau oxygénée, sous l’influence de ce môme acide chlorhydrique,
parce que cette formation absorberait de la chaleur.
Poids moléculaire : H 2 O = i8s r ... gaz, liquide, solide.
Poids équivalent : 9.
Gaz : Chaleur spécifique moléculaire moyenne, à pression con
stante (entre i3o° et 23o°) : 8,65 (R.).
La même, à volume constant : 6,65.
Chaleur spécifique moléculaire moyenne, à volume const., depuis
t = 2000° et au-dessus, entre o° et 35oo° : >6,2 -+- 0,0019 (t — 2000).
Chaleur spécifique élémentaire, à volume constant, à une haute
température t : 16,2 -bo,o38 (t— 2000);
Vers 4ooo° : 23,8. -
Ces dernières valeurs comprennent le travail de dissociation,
lequel est faible d’ailleurs au-dessous de 3ooo°.
Chaleur moléculaire de vaporisation, à ioo° : 9 CaI ,65 (R.).
Solide : Chaleur spécifique moléculaire moyenne (entre —20°
et o°) : 9,0 (R.).
Chaleur de formation à la température ordinaire. Mesure di
recte :
La chaleur de combustion de l’hydrogène a été l’objet d’un grand
nombre de déterminations, depuis le temps de Lavoisier. Le chiffre
B., A. [5], XXX, 546; i883.
Eau ou protoxyde d’hydrogène.
B. et Y., A. [6], IV, 76; 1885.
A o°.
A i5°
8,5
Liquide : Chaleur spécifique moléculaire, vers i5° : 18,0.
Moyenne entre o° et ioo° : 18,4.
Chaleur moléculaire de fusion, à o° : i CaI ,43.
Desains.
II 2 -h 0 = II 2 0 liquide
-+- G9 Ca ',o
B. et Mat., A. [6], XXX, 553; i8g3.