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livre i. — métalloïdes. — première division.
Chaleur spécifique moléculaire, a volume constant . 6,3.
Point d’ébullition : — r ]^° (R-)*
Chaleur de formation :
H 2 -4-S gaz normal = H 2 S gaz. +4 Cal ,8 + X
H 2 + S sol. = H 2 S gaz +4 Cal ,8 II 2 S dissous .... +g Cal ,5.
Si l’on voulait comparer cette chaleur de formation à celle de
l’eau, il faudrait ajouter la quantité de chaleur nécessaire pour
amener le soufre solide à l’état liquide, puis gazeux, enfin pour
transformer le gaz tricondensé, obtenu à l’ébullition, en gaz mono
condensé, normal et comparable à l’oxygène. Les données de ces
calculs manquent.
Réaction mesurée :
í. I 2 diss. dans III étendu -+• H 2 S gaz = 2III étendu 4- S précipité.. -+-2i Cal ,6
Th. U., II, 62.
Cette réaction est peu satisfaisante, l’état final du soufre étant
mal défini; car ce corps se précipite à l’état visqueux, et en partie
insoluble dans CS 2 .
II. Chaleur de formation de HI étendu -+-13,2
Chaleur de dissolution : H 2 S dans nH 2 O . . .+4 Cal ,75 (Tu.).
Mesure directe.
Neutralisation :
Sel solide : II 2 S étendu 4- NaOII étendue 4-7 Cal , 74
Sel neutre : H 2 S étendu -t- 2 NaOH étendue H-7 Ca \ 80 ou 3,9x2
Th. U., III, 447.
L’acide sulfhydrique est bibasique. Mais ses sels monobasiques
solubles, ou sulfhydrates, sont seuls stables en présence d’une
grande quantité d’eau; les sels bibasiques n’existent au contraire
que dans des liqueurs concentrées. Une dilution progressive les
décompose en sullhydrales et alcalis libres.
B., A. [4], XXIX, 507 et Sab., A. [5], XXII, 35.
Persulfure d’hydrogène :
II 2 S gaz 4- S" solide = H 2 S' 2+1 liquide —5 Cal , 3
Sab., A. [5], XXII, 84; 1881.
Mesure directe de la décomposition, déterminée par le contact
d’une trace de sulfure de sodium.