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est indiqué dans la communication sur la formation de cette image, les erreurs de calage
des faisceaux perspectifs.
Celles-ci étant déterminées, il est possible : soit de corriger les calages, soit d'apporter
aux coordonnées des points restitués sans modification de calage des corrections faciles
à calculer.
6 b PRÉCISION DE L’ORIENTEMENT ABSOLU DE LAMAGE PLASTIQUE.
a) Cas des vues aériennes.
Dans le cas de vues aériennes, l'orientement absolu de l'image plastique s’effectue
sur un ensemble de points identifiables connus en position. La possibilité de corriger les
coordonnées restituées de ces points des défauts de formation de l’image plastique et de
toutes les erreurs mécaniques instrumentales, permet de réaliser cet orientement avec le
maximum de précision.
b) Cas de vues terrestres.
L’appareil permet de restituer des vues à axe horizontal ou inclinées sur la verticale,
parallèles ou convergentes. Les éléments de prise de vue déterminés sur le terrain peuvent
être introduits directement dans l'appareil.
On sait que fréquemment les éléments de calage angulaire de chambres ne sont pas
connus ou sont introduits avec une précision insuffisante; l'image plastique doit alors être
ajustée sur des points du paysage dont la position est déterminée avec soin par les procédés
directs de topographie.
Dans le stéréotopographe type B, les calages angulaires des chambres de restitution
peuvent être réalisés directement avec une précision de 1 à 2 milligrades, si l’on a pris
soin de déterminer au théodolite, avec cette précision, l'azimut et le site de deux repères
visés directement du point de vue et situés dans le champ de la photographie.
CONCLUSION
Les considérations théoriques précédentes, qui ont entraîné le choix de la solution
adoptée pour la réalisation du « Stéréotopographe Poivilliers-Som » type B, ont été
justifiées par l’expérience.
On trouve dans 1’ « étude statistique de la précision altimétrique» de cet instrument,
présentée à la Commission II par l’Institut Géographique National, des indications très
complètes sur sa précision pratique.
Il convient de souligner ici que pour plus de 75 % des dizaines de milliers de points
contrôlés la précision des altitudes est supérieure à un dix-millième de la hauteur de vol
(précision double de celle indiquée dans le rapport général de la Commission II).
Notons qu'il s’agit de missions qui n’ont pas été restituées en utilisant les derniers
perfectionnements de l’image plastique, et qu’en particulier les coordonnées des points
sont celles fournies directement par l’appareil sans application de corrections.
En définitive, la qualité des très nombreux travaux exécutés sur le Stéréotopographe
Poivilliers-Som type B permettent d’affirmer que le principe de Porro-Koppe se justifie
pleinement dans les appareils les plus modernes et que son application rigoureuse a conduit
à la réalisation d’appareils de très haute précision parfaitement adaptés à l’exécution de
levés réguliers à toutes échelles et à l’aérotriangulation.