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fines et serrées, donnent l'impression de globules à contour flou. Ce
phénomène est encore accentué avec l'avancement de la saison. Les
bourgeons fusiformes placés isolément, d'un brun violacé luisant, res
tent trop petits pour être perçus par l'optique de la caméra. La limi
te entre un peuplement de hêtres et un peuplement de chênes est nette.
Les ramilles des hêtres se développent dans l'espace laissé libre par
le chêne ou d'autres espèces qui ont une ramification moins abondante.
Dans le cas de deux peuplements voisins, dont un est une hêtraie, ce
phénomène est bien visible. Les troncs des hêtres à écorce peu cre
vassée et droits réfléchissent la lumière incidente dans la plupart des
cas. Les taches de semis sont perceptibles car les feuilles sont mares-
c ente s .
Le chêne : La litière en est beaucoup plus foncée, car sa décom
position est beaucoup plus rapide. Les troncs crevassés, souvent gar
nis d'algues et de lichens, sont très sombres. La ramure des cimes
est irrégulière. Les branches sont sinueuses et plus étalées que celles
du hêtre. Les ramilles sont assez grosses et peuvent être différenciées
sous la loupe, d'autant plus qu'il y a de gros bourgeons globuleux agglo
mérés autour des bourgeons terminaux. Les semis ne sont pas détec
tés faute de feuillage .
Un cas spécial est présenté par les taillis de chêne. Les souches
garnres de mousses, de lichens ou de débris végétaux apparaissent
comme des points noirs à partir desquels rayonnent les différents brins.
La possibilité de différencier les arbres traités en taillis permet
aussi de distinguer les futaies des taillis-sous-futaie .
Le charme : Il est presque toujours à l'état dominé. Sa parure
est semblable à celle du hêtre. Sa litière est plus foncée que celle du
chêne.
Le bouleau : Sa cime à ramure fine mais très dense se présente
sous forme de globules gris clair et à contour très net. Les tiges