Troisième et dernière Séance
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Losange articulé.
Vers 1900 G. Kœnigs suggéra l’emploi d’un losange articulé par un
pantographe amplificateur permettant de réduire les dimensions du méca
nisme principal. Cette solution, comme la précédente, ne permet que des
variations d’échelle très voisines de la reproduction en vraie grandeur.
L’emploi de cames hyperboliques a permis la réalisation d’un grand
nombre de mécanismes de liaison; ces cames, d’un prix de revient élevé,
donnent en général des résultats satisfaisants pour de courtes distances
focales et pour des échelles de reproduction comprises entre la vraie
grandeur et une réduction ou un agrandissement limité.
Une variante du mode de liaison de J. Carpentier, suggérée en 1933
par P. R. Burchall, repose sur les propriétés d’un « point milieu » O situé
sur l'axe optique, constamment équidistant des points G et E et du point A.
Les longueurs G I et EM sont égales à la focale /’; le point A est distant
de l’axe optique d’une longueur égale à la focale f de l’objectif. L’objectif,
fixe dans l’espace, est situé en B, point de rencontre de la projection de
A sur l’axe optique x y (Fig. 1).
Si, par un mécanisme de liaison approprié, la triple égalité
O G = O A = O E esl maintenue avec précision pour toutes positions du
centre O en avant ou en arrière de B, la relation hyperbolique qui définit
les plans conjugués sera satisfaite.
Reprenons sur ce schéma les notations du schéma théorique précé
dent; désignons par O le centre mobile sur un axe parallèle à l’axe optique
et distant du point A d’une longueur égale à la focale f de l’objectif choisi.
L’objectif fixe dans l’espace, prévu théoriquement au point de rencontre
Cames.
Variante de l’équerre de Carpentier.
L—R
M
£ J
Fig. 1 — Schéma de principe.
Principe de la réalisation adoptée.