Full text: Quatrième Congrès International de Photogrammétrie

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Commission 2 
«sur place» en parcourant une base convenable; cette opération sera 
réitérée au cours de la mission si des perturbations sont constatées après 
observation de repères au sol. 
Les vols eu haute montagne posent un problème particulier parce que 
l'altitude A (évaluée par rapport à un plan de comparaison moyen) est 
très variable. 
Pour satisfaire aux conditions de la restitution (rapport b /A dans le 
cas des levers stéréophotogrammétriques) et pour obtenir sur les couples 
de clichés le maximum de surface « restituable » (en particulier, à pics 
ou très fortes déclivités), il est intéressant : 
I o ) De choisir 2 ou plusieurs plans de comparaison moyens, d’où les 
quantités A 1? A 2 ... 
2 °) De faire varier l’orientation des lignes de vols. 
L’exemple indiqué ci-dessous s’applique à la région du Cirque de Gavar- 
nie; focale de l’appareil utilisé : 20 cm.; échelle moyenne des clichés 
1/15.000, d’où hauteur moyenne : 3.000 m. Les altitudes du sol variant 
entre 1.300 et 3.300 m., 2 plans de comparaison ont été choisis aux alti 
tudes de 1.800 et de 2.600 mètres; d’où 2 vols aux altitudes de 4.800 et de 
5.600 mètres : l’un orienté Est-Ouest, l’autre orienté Nord-Sud. 
B. — Choix de l'avion. 
On connaît les difficultés qui se présentent dans l’exécution d’un vol 
photogrammétrique simple et l’on sait que la plus petite négligence est 
de nature à provoquer l’échec total de la mission; on vient de voir d’autre 
part les obstacles nouveaux qui surgissent lorsque l’on veut opérer à de 
hautes altitudes. On conçoit donc facilement que dans ce dernier cas on 
s’attache particulièrement à éliminer systématiquement toutes les causes 
d’ennuis. En premier lieu, nous nous tournerons vers le moyen de trans 
port, c’est-à-dire vers l’avion. 
Le problème est le suivant : « Atteindre l’altitude moyenne de 7.000 m. 
avec une marge de 1.500 à 2.000 m. par rapport au plafond théorique de 
l’avion, le chargement se composant du pilote, de l’observateur ( 1 ) et 
du matériel; arrivé à cette altitude, être en mesure de travailler conforta 
blement pendant trois ou quatre heures; disposer d’une vitesse suffisante 
pour lutter contre les vents dont la vitesse varie généralement entre 60 et 
100 kmh.; avoir le maximum de sécurité en ce qui concerne la résistance 
de l’avion placé dans les conditions météorologiques particulières aux 
hautes altitudes. Le tout réalisé aussi économiquement que possible afin 
d’aboutir à des prix de revient permettant de ne pas perdre dans le vol 
(I) L’automatisme intégral ue nous paraissant ni souhaitable, ni réalisable, nous admettons la 
présence obligatoire d’un observateur.
	        
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