Les vols photogrammétriques a haute altitude
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Docteur Garsaüx (I), Directeur des Services Médicaux de l’Aviation
Civile au Bourget, était particulièrement indiqué pour nous donner les
directives à ce sujet. Le Docteur Causaux nous a fait part des expériences
réalisées par lui gâce à son « Caisson Pneumatique ». et en particulier,
de celle ayant servi de préparation à la tentative de record mondial d’alti
tude par l’aviateur Lemoine.
Cette tentative eut lieu en Septembre 1933 et l’ambiance interne du
caisson correspondait à une altitude de 14.000 mètres avec un Iroid de
— 60°
Au cours de cette montée fictive, furent essayés un masque respiratoire
spécial réglant aussi judicieusement que possible la consommation d’oxy
gène et un dispositif de réchauffage électrique des instruments de bord
Comparaison D££ courbes Df DEBi T
Figure ô
pour empêcher l’obstruction des canalisations par condensation et
givrage (2). En même temps, furent analysées les résolutions du pilote.
Dans cet ordre d’idées, les conclusions du Docteur Garsatjx sont les sui
vantes : « Il est indispensable qu’à partir de 3.500 m. (on peut même
commencer à débiter à 3.000) l’homme commence à respirer de l’oxygène
(1) Rappelons brièvement que le docteur Garsaux avait déjà étudié la question pendant
la guerre, et qu’à ce moment il avait conçu un premier modèle réduit de caisson! pneu
matique à l’Institut Aérotechnique de Saint-Cvr. En 1922, il inaugurai! au Bourget un autre
modèle perfectionné (fig. 4), qui lui a permis de réussir les essais les plus concluants.
(2) Ces renseignements ne sont pas aussi divergents qu’on serait tenté de le croire des
buts photogrammétriques. Nous dirons plus loin pourquoi il serait souhaitable que les
appareils de prise de vues soient soumis à des essais analogues.