Les vols photogrammétriques a haute altitude
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En règle générale, les desideratas, formulés par les rares observateurs
ayant effectué à haute altitude des vols photogrammétriques de préci
sion se résument ainsi : « Trouver des inhalateurs à fonctionnement sûr,
peu délicats, et marchant 3 heures au minimum même à débit forcé. Etu
dier spécialement remplacement des bouteilles d'oxygène dans l’avion et
du tube d’adduction, de telle sorte que l’équipage 11 e soit nullement gêné
et entièrement libre de ses mouvements.
Ligure 6 — L’inhalateur Munereluî.
b) Le Scaphandre aérien. Les effets de la dépression brusque, de même
que ceux de la compression, sont très préjudiciables à l'organisme et le
Docteur Garsaux, toujours à l'aide du Caisson pneumatique a pu les
chiffrer. Le cadre de ce rapport ne nous permettant malheureusement pas
de préciser ce point, nous nous bornerons à signaler un dispositif suscep
tible de constituer une solution d'avenir en ce sens: il s’agit du « Scaphan
dre aérien », et l’on sait qu’il fut utilisé dernièrement par l’aviateur améri
cain Post. Dans cet appareil, l’observateur est alimenté à l’intérieur par de
l’air au besoin enrichi d’oxygène et maintenu à pression constante par
une dérivation branchée sur le compresseur du moteur. Il peut ainsi
fournir, comme en plein air, un travail musculaire soutenu. Nous savons
qu’en France, certains Services s’occupent activement de la question et que
certaines réalisations sont très près d’avoir leur mise au point achevée.
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