Troisième séance 
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Troisième séance (30 novembre 1934) 
M. von Langendorff, Président, ouvre la séance à 14 heures. Il propose 
de borner les communications aux points essentiels et d’omettre, en parti 
culier, toutes les descriptions et formules relatives aux appareils exposés. 
Sur la proposition de M. Haerry, la Commission décide en outre de 
limiter à cinq minutes le temps d’exposition de chaque orateur. 
On passe à la présentation des communications relatives aux instru 
ments de restitution pour la cartographie. 
M. Cassinis présente un nouvel appareil restituteur universel : 
LE PHOTOSTEREOGRAPHE NISTRI 
« Le Photostéréographe, conçu et construit dernièrement par M. Nistri, 
est un appareil photogrammétrique qui appartient à la classe des resti- 
tuteurs automatiques universels. 
La conception de cet appareil se rattache en partie aux idées de L. Porro 
et en partie à celles de Deville et de Pulfrich; mais il les réalise d’une 
façon tout à fait originale et avec des modifications substantielles qVii 
apparaîtront dans la description schématique faisant l’objet de cette com 
munication. 
Le bras horizontal G parallèle à l’axe X qui possède les trois mouvements 
orthogonaux suivant les axes de coodonnées de repère X, Y, Z, porte les 
deux index Ma Mb à travers des systèmes qui permettent Y enregistrement 
de la, base à l’aide de ses composantes suivant les trois axes mêmes. A 
remarquer, à ce propos, que la composante suivant l’axe X peut être enre 
gistrée moitié pour chaque trait, soit intérieurement, soit extérieurement. 
L’enregistrement de la base, exécuté sur les traits par les trois compo 
santes, représente une première différence avec le stéréoplanigraphe, dans 
lequel l’enregistrement se fait en partie sur les chambres et en partie sur 
les traits. 
Devant l’objectif de chaque chambre de projection a, b, se trouve un 
miroir plan demi-transparent S a, S b, incliné de 45° sur l’axe de la chambre 
el solidaire avec elle, lequel détermine la formation, du côté de l’index, d’une 
image virtuelle de la chambre, et par conséquent d’un nœud antérieur 
virtuel N de son objectif. 
Ce point coïncide avec le centre du cardan, auquel est appliquée la 
tringle métallique qui le réunit au trait correspondant, tringle qui porte