Full text: Quatrième Congrès International de Photogrammétrie

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Commission 3 
du cardan, la coïncidence du point principal du système auxiliaire avec le 
centre du cardan étant, dans tous les cas, suffisante. 
Comme l’observation binoculaire s’effectue entre les deux chambres 
virtuelles fixes, tout d’abord disposées en position relative qui répète la 
situation angulaire de prise, et comme le système d’observation reporte 
virtuellement les jeux dans les deux centres de projection, il en résulte que 
l’effective collimation stéréoscopique s’exerce naturellement dans les plans 
nucléaires, en se servant de tout l’angle parallactique et en obtenant ainsi 
l’effet stéréoscopique maximum. 
Le photostéréographe donne une nouvelle preuve de l’adresse et de la 
science de son auteur et constructeur auquel sont dus, comme on sait, 
les Photocartographes qui emploient la méthode de la double projec 
tion (directe) sus-mentionnée et qui ont tellement contribué et contribuent 
encore à la réalisation de levers topographiques à l’aide de la photogram- 
métrie aérienne. 
Le Photocartographe normal, jusqu’ici employé principalement pour 
des travaux aux grandes échelles (du 1/500 au 1/5.000) peut certes servir 
utilement aussi pour l’échelle du 1 / 10.000 et pourra être employé avec 
avantage pour des levers aux échelles du 1/20.000 au 1/50.000, avec utili 
sation de photographies prises à une grande altitude. 
Le Photocartographe multiple, introduit cette année, se prête parti 
culièrement à des travaux aux échelles très petites entre 1 / 100.000 et 
1 /250.OCX), c’est-à-dire aux levers coloniaux. 
Ceci posé il est naturel de se demander quel pourra être l’emploi du 
Photostéréographe et de quelle façon ce nouvel appareil s’encadrera parmi 
les photocartographes, ses prédécesseurs désormais éprouvés par une expé 
rience plus que décennale. 
A ce propos j’observerai seulement que Y universalité du Photostéréo 
graphe permettra son emploi dans tous les cas où les photocartographes 
(qui ne sont pas universels en théorie) font défaut, cas qui, toutefois, ne 
sont pas fréquents et se réduisent, en somme, à quelques travaux topogra 
phiques effectués avec les méthodes photogrammétriques terrestres et à 
certaines applications particulières de la photogrammétrie, car les levers 
topographiques à l’aide de photographies aériennes inclinées, au moins 
pour les grandes échelles, peuvent désormais être considérés comme entiè 
rement abandonnés. 
Mais même sur l’extension du champ d’emploi, comme sur l’effective 
précision qui peut être obtenue, il est prématuré de se prononcer dès main 
tenant. Je me réserve par conséquent d’en reparler le moment venu. »
	        
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