Troisième séance
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paraîtra en janvier 1935 dans le n° 4 de la Rivista del Catasto e dei Servizi
tecnici erariali, Ministère italien des Finances. »
LES TRAVAUX EXECUTES PAR L’ORGANISATION DE LA S. A. R. A.
AVEC LE PHOTOCARTOGRAPHE NISTRI
« Après plus de trois quarts de siècle depuis les premières démonstra
tions de la possibilité de remplacer la mesure directe du terrain par la
mesure d’après les photographies dans le but d’obtenir des cartes topo
graphiques, et après plus d’un quart de siècle de réalisations instrumen
tales, le moment est sans doute arrivé de constater que la photogrammétrie
a pris sa place définitive dans le champ des activités pratiques et qu’on
peut lui assigner la tâche en vérité très importante d’accélérer l'exécution
des cartes topographiques et cadastrales, dont la demande augmente
chaque jour à cause de l'incessant accroissement de l’activité humaine. S’il
n'en était pas ainsi et s’il n’était pas encore possible d'administrer la
preuve que la photogrammétrie a les qualités techniques et économiques
qui constituent la prémisse indispensable de son développement, toute
dissertation théorique serait, condamnée à rester dans le champ de stériles
exercices académiques.
Convaincus depuis déjà plusieurs années que, pour le développement
de l’aérophotogrammétrie, cette démonstration pratique était nécessaire,
et convaincus aussi que le problème qui est, au point de vue technique
et économique, le plus immédiat et le plus intéressant pour la photogram
métrie aérienne, celui de son application aux grandes échelles (parce que,
pour les petites échelles, des moyens plus simples auraient été suffisants),
nous avons poussé en ce sens notre activité, dès le moment où, après avoir
réalisé notre Photocartographe, nous en avons tenté l’expérimentation.
Après avoir démontré la précision que l’on peut atteindre avec le Pho
tocartographe, et cela au moyen d’une série d’essais faits avec les hauteurs
de vol les plus variées et dans des terrains de la nature la plus diverse,
la recherche a été étendue aux possibilités pratiques de la détermination
des points de prise, avec le système de lever par polygones aériens et le
système d'une véritable triangulation à trois dimensions, parce que seule
ment de cette façon il aurait été possible d’établir jusqu’à quel point
peuvent être réalisés les avantages économiques de la photogrammétrie (1).
Mais après avoir abandonné l’espoir d’obtenir de ces systèmes des
conclusions pratiques, au moins pour les cartes exigeant une certaine
(1) A. Nistri : Note di Aerofotogrammetria, Atti Assoc. Hal. Aerotecnica, vol. V,