Troisième séance
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téraux ou engendrés par des sympathies subjectives. Il faut en effet
remarquer que ces jugements n’ont pu être faussés par rattachement du
technicien à son travail, soit qu'il ait contribué à la création de l’appareil,
soit qu’il l’ait employé personnellement. En effet, ceux qui ont contrôlé
nos travaux, non seulement n’ont pris aucune part à l’exécution de ceux-ci,
mais ils étaient, de plus, dans une position qui ne pouvait être que critique
à l'égard des exécutants, puisqu’ils étaient responsables, en face de leurs
chefs, de la réception de ces travaux livrés d’après un contrat régulier, et
qu’en outre, ils n’étaient pas exempts d’une mentalité quelquefois hostile
à l’égard des nouvelles méthodes en général, à l'égard de cette méthode en
particulier, vu que celle-ci a fait l’objet de campagnes peu désintéressées.
C’est pour cela que les résultats obtenus n’en méritent que plus de consi
dération et qu’ils sont d’autant plus encourageants que les difficultés à
surmonter ont été plus grandes. Cela n’a été rendu possible que par les
qualités remarquables du Photocartographe et grâce à l’organisation
du travail qui a atteint un haut degré de capacité pour l’exécution
de caries à grande échelle pour tous les emplois auxquels ces cartes sont
destinées.
Laissant de côté les considérations théoriques qui sont aujourd’hui
dépassées par les preuves pratiques obtenues, nous constatons d’abord que
ces travaux ont été exécutés seulement à des échelles en deçà du 1/5.000,
ies échelles du 1/2.000 et du 1/1.000 étant celles des travaux les plus impor
tants et les plus nombreux.
Il s’agit en somme de cartes à grande échelle, pour travaux cadastraux
ou topographiques, plans d’aménagement, routes, mines, assainissements,
etc..., cartes ayant dans chaque cas un caractère approprié répondant
vraiment au but proposé.
En rappelant les données communiquées par M. Amedeo Nistri, mon
frère, au V e Congrès des Géomètres à Londres (juillet 1934), nous passerons
en revue la liste des travaux exécutés, en donnant les échelles et l’altitude
de vol pour chacun d'eux; ce dernier élément est très important et démontre
l’excellence du Photocartographe et les avantages qu’il présente, car il n’y
a aucun doute sur ce fait que la possibilité de se servir de l’aérophotogram-
métrie dans les meilleures conditions économiques est due à cette hauteur
de vol, ou mieux au rapport entre l’échelle de la carte et l’échelle de la
photographie, ce rapport atteignant même dans le cas du Photocarto
graphe la valeur 7, sans jamais descendre au-dessous de 4.
Au total ces travaux représentent 318.638 hectares levés, subdivisés en
192.240 au 1/5.000, — 62.870 au 1/2.000, — 6.138 au 1/1.000, et 550 au
1/500, le tout cartographié sur une surface de 3.908.000 cm 2 en cartes
tracées au Photocartographe, ce qui représente une production très
remarquable si l’on songe que 100 km 2 , c’est-à-dire 100.000 hectares