Troisième séance
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procédant comme plus haut, où la ligne d’horizon réelle était visible, on
mesure sur chaque cliché à horizon l’angle d’inclinaison de la ligne
choisie par rapport à la droite repère. Les valeurs ainsi obtenues (a r et
¡3 r ) représentent l’inclinaison des clichés entre eux et par rapport à une
ligne de comparaison donnée, et permettent d’en étudier les variations.
Pour en déduire les composantes de l’inclinaison par rapport à l’horizon.
on détermine l’inclinaison réelle de la ligne de comparaison. Cette der
nière détermination est faite généralement d’après les élongations du
niveau enregistrées simultanément sur la même plaque (fig. 5), ou encore
dans certains cas par l’orientation d’un couple de clichés d’après des points
fixes.
Des recherches précises, sur lesquelles nous reviendrons en détail, ont
montré que les composantes d’inclinaison relatives, mesurées par la mé
thode à la ligne d’horizon, sont déterminées avec une erreur de ± 0,1 grade.
Les composantes d’inclinaison absolue mesurées par les élongations de
l’indicateur de niveau comportent une erreur de ± 0,2 à 0,4 grade.
La précision des mesures de l’inclinaison fournies par la méthode
combinée des clichés à la ligne d’horizon et de l’indicateur de niveau est
donc tout à fait satisfaisante pour les travaux de redressement, ce qui est
confirmé par les travaux exécutés depuis 1928. Depuis cette date, on a
établi en Finlande de nombreux plans photographiques et le temps néces
saire à l’établissement de ces plans se trouve considérablement réduit. En
outre, on réalise un important gain de temps lors du redressement lui-
même, car on s’affranchit de l’orientement très long et compliqué d’après
les points de contrôle. Le temps exigé par la détermination des angles de
redressement à l’aide des clichés à ligne d’horizon et par l’obtention des
copies redressées est de 8 minutes par cliché.
Les avantages économiques ainsi réalisés sont tellement considérables
qu’il a été possible d’exécuter en Finlande avec des moyens modestes des
plans photographiques aériens portant annuellement sur environ 2.000 km 2
à l’échelle du 1 / 20 . 000 .