Quatrième séance
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Aux échelles du 1/1.000 et du 1/2.000, les discordances tolérées sur
les longueurs seraient donc respectivement égales à 0,30 m. et à 0,60 ni.;
au 1/2.500, l’expérience nous a montré que l’on peut en pratique conserver
cette même limite de 0,60 m.
Le tableau ci-après fournit des indications comparées entre les résultats
que donne la formule proposée et les tolérances fixées par les Services
l echniques français; les longueurs considérées sont les suivantes : 50, 100
et 200 mètres.
Tolérances.
TRAVAUX
VERIFICATION DU PLAN
D = 50 m. | D = 100 m.
D = 200 m.
Réfection du Cadastre :
cas de déclivités moyennes,
limites non bornées.
0,28 m.
Au 1/1.000.
0,32 m.
0,38 m.
0,32 m. (1)
Au 1/2.000.
0,36 m. (1) j 0,42 m. (1)
Remembrement Coi de 1918) (1/100
ou 1/2.000).
0,30 m.
0,40 m.
0,60 m.
/ Formules des
Remembrement [ Ilé * ions llbél ' é, ‘ s -
0,50 m.
0,60 m.
0,80 m.
dans les )
Ardennes \ Formule adap-
(1/2.500). ! té . e au * , le_
f vés photo
aériens.
0,60 quelle que soit la distance (.jusqu'à 200 mè
tres environ).
(1) Ces tolérances très sévères semblent difficiles à respecter en pratique, du moins
si l’on n’a pas recours pour le dessin aux procédés de grande précision, tels que le rep.ort
direct sur zinc qui était envisagé en 1898 pour la réfection du cadastre. En effet, l’erreur
moyenne de construction graphique généralement admise est de 0,15 mm. sur les positions
par rapport au canevas de base et de 0,20 mm. sur les longueurs, ce qui correspondrait
à une tolérance de 0,25 mm., soit de 0,50 m. pour l’échelle du 1/2.000. Or, indépendamment
du jeu du papier que nous supposons corrigé par un quadrillage servant de témoin, il
faut encore tenir compte des erreurs inévitables dans les opérations topographiques, dans
le relevé des distances sur le pian et dans le chaînage de vérification.
Il apparaît en définitive que les levés de remembrement aux échelles
du 1/2.500 et du 1 / 2.000 tels qu’ils sont effectués dans le département des
Ardennes conduisent à une précision pratiquement suffisante, car il ne
faut pas perdre de vue que la valeur d’échange est le produit de 2 facteurs
(surface et valeur d’échange de l’unité de surface), dont le dernier est loin
d’être déterminé avec une grande approximation.
D’ailleurs, le but poursuivi est uniquement la fixation, lors de l’appli-