Quatrième séance
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gences normales pour l’échelle du 1/5.000. Dans les levers planimétriques,
pour la longueur de l’axe routier, relatif au tronçon entier, tolérance de
0,5 pour mille.
La largeur de la zone à lever ne fut pas préalablement établie uniforme,
mais elle fut fixée par segments, après que l’examen de la mosaïque photo
graphique présentée par la Société permît d’établir, en possession de don
nées suffisantes, la largeur utile du lever en relation avec les conditions
apparentes du terrain environnant et avec les variantes présumables. Cette
largeur ainsi variait de 500 à 1.000 m. à cheval sur l’axe routier.
Le lever s’appuyait sur le réseau géodésique de l'Institut Géographique
Militaire suivant l’exécution d’un réseau trigonométrique d’encadrement
et avec la détermination d’un point de repère pour chaque kilomètre de
route. Les points de repère ont été décrits et individualisés dans un docu
ment annexé, avec la photographie de chaque point de repère. Pour les
points du profil routier, les hauteurs ont été contrôlées au moyen de nivel
lements à terre.
La zone levée et reproduite graphiquement dans les dessins montait à
3.777,68 Ha. Le lever a requis 52 copies de photographies, prises à la
hauteur de vol moyenne de 2.500 mètres au-dessus du terrain, et qui étaient
à l’échelle d’environ 1/12.500.
On a établi la photographie relative à un des tronçon les plus inté
ressants. Il est à remarquer que cette photographie, d’après ce qui a déjà
été dit, a été étendue à une distance considérable de l’axe routier, en
considération de la forme du terrain en éboulement et de la présence
d’un vallon au pied, bien que par la suite il n’était pas nécessaire de la
comprendre dans le lever. Dans la photographie on voit aussi deux tron
çons de variantes qui étaient déjà en cours à l’époque du lever.
Pour le travail complet ,y compris la rédaction des dessins en original
et copies, l’Administration a payé un prix par hectare certainement plus
bas que n’aurait coûté le travail, toutes conditions égales, par les moyens
topographiques ordinaires.
Le lever a été conforme aux dispositions réglementaires techniques en
vigueur, et par son échelle il permettra, avec les limites dûment requises
d’approximation, l’étude des variantes piano-altimétriques du tronçon
en question. Il est à estimer que ce lever constitue une des premières appli
cations de l’aérophotogrammétrie dans le but de rectification routière;
l’Administration Autonome des Routes de l’Etat se propose d’étendre encore
plus largement cette application.
8 . Dans le domaine des travaux publics on peut encore citer :
a) Le lever photographique de la zone bien connue de Littoria, exécuté
en novembre 1933 par la même S. A. R. A., méthode Nistri, en rapport avec
¡es travaux d’assainissement imposants et rapides accomplis par l’OEuvre