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Commission 3 
6 photothéodolites Santoni, construits dans les Usines Galileo de 
Florence ; 
1 stéréoautographe Orel 
4 stéréocartographes universels Santoni, modèle II, construits dans les 
Usines Galileo de Florence. 
L’Institut Géographique Militaire recourt à la photogrammétrie essen 
tiellement pour les levers destinés à la formation de planchettes à l’échelle 
du 1/25.000 des zones de haute montagne. 
La détermination de la position des points sur le terrain est faite, à 
l’échelle du 1/25.000, avec le procédé graphique au moyen de la planchette 
militaire : pour les échelles de plus grand dénominateur, au moyen des 
théodolites avec des procédés numériques. 
Depuis 1930, les stéréocartographes Santoni ont rendu possible la resti 
tution, bien que les axes des chambres de prise de vues aient une incli 
naison et une convergence quelconques, ce qui élargit de beaucoup le 
champ des procédés photogrammétriques. 
Depuis son institution, la Section photogrammétrique de l’Institut a 
levé et publié à diverses échelles, à peu près 2.000 km 2 de terrain. 
On a aussi achevé des travaux photogrammétriques ayant des buts 
spéciaux. Parmi eux nous relevons : ceux pour projets d’installation hydro 
électrique et ceux pour les études glaciologiques. Tout récemment on a 
fait un essai heureusement réussi pour le lever du mouvement des ondes 
de la surface marine. 
Photoplanimétrie. 
Depuis quelques années l’Institut Géographique Militaire s’occupait de 
l’utilisation des vues aériennes des zones planes ou à peu près planes. 
En 1931, on a créé une Section photoplanimétrique qui a permis une 
rationnelle exploitation des vues aériennes. 
L’activité de la Section se manifeste de deux manières : la mise à jour 
et la réfection intégrale des anciens levers. 
Les vues aériennes sont obtenues avec les chambres aérophotogram 
métriques Santoni, le redressement photographique est obtenu au moyen 
de l’appareil redresseur Santoni, la restitution planimétrique au moyen de 
la chambre claire Fiechter. 
Dans le cas de mise à jour, le calage de la photographie est obtenu sur 
des points de l’ancien lever. Lorsqu’il s’agit de nouveaux levers, il 
est nécessaire de développer sur la zone une triangulation graphique de 
manière à munir chaque prise d’un nombre convenable de points 
bien situés pour le calage de la photographie qui doit être restituée. On