Full text: Quatrième Congrès International de Photogrammétrie

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Commission 3 
Un dispositif additionnel simple, intercalé sur la commande des repè 
res, corrige les petits écarts dus au travail de redressement photogra 
phique. Certains de ces écarts peuvent être mesurés, ce sont ceux qui 
affectent les points connus ayant servi au redressement. 
Leurs valeurs jointes aux éléments suivants : 
— Distance des points de redressement à la projection en plan du 
point de prise de vues, 
— Altitude de prise de vues, 
— Orientation du plan des X, 
permettent de déterminer au moyen d’abaques les éléments de réglage 
de deux correcteurs mécaniques de faible amplitude; l’un agit sur le 
repère parallèlement aux X, l’autre parallèlement aux Y. Ces correcteurs 
sont une combinaison de leviers dont les bras varient en fonction des 
éléments perspectifs que représente la prise de vue. 
On corrige ainsi des écarts de redressement pouvant atteindre trois 
degrés par rapport au plan de redressement choisi. De ce fait, il suffit 
dans certains cas d’utiliser des agrandissements photographiques. Prati 
quement, pour les travaux à grande échelle, il demeure avantageux de 
redresser les clichés; cette opération est relativement peu coûteuse et 
courante; on considère alors ce dispositif comme corrigeant d’importants 
écarts de redressement. 
Par contre, l’utilité de ce dispositif apparaît principalement pour les 
travaux cartographiques utilisant des appareils de prise de vues à objec 
tifs multiples. Dans ce cas, on redressera les vues d’un même groupe dans 
un même plan (par exemple, le plan perpendiculaire à l’axe principal du 
système de prise de vues) sans tenir compte de l’obliquité de cet axe au 
moment de la prise de vue. 
Une étude actuellement en cours semble permettre l'adaptation de 
cet appareil à la triangulation par photographie aérienne, par utilisation 
d’appareils à objectifs multiples; ceci contribuera à rendre rapides, éco 
nomiques et précis, les relevés cartographiques de grandes surfaces, 
notamment aux colonies. 
En résumé, le restituteur mécanique a une latitude d’emploi telle qu’il 
s’adapte aisément aux travaux les plus divers de la photogrammétrie 
aérienne, aussi bien à grande qu’à petite échelle. De plus, il n’exige 
aucun matériel spécial de prise de vues et permet l’utilisation de tous les 
formats et de toutes les focales habituellement en usage pour ces tra 
vaux. 
Sa simplicité et sa robustesse, sa facilité d’emploi et de réglage (les 
organes mécaniques y étant uniquement d’ordre mécanique), son faible 
poids et encombrement et sa construction incomparablement économique
	        
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