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Commission 3 
Aussi puis-je dire, sans aucune exagération, que le Cambodge est 
maintenant outillé, à ce point de vue, comme très peu de pays au monde. 
Des études scientifiques très délicates ont d’abord été effectuées pour 
déterminer le meilleur système de représentation plane qui convienne au 
Cambodge, et pour en calculer les constantes de départ : la projection 
adoptée est une représentation stéréo graphique, dont l’origine a été fixée à : 
Latitude : 14 Gr. Nord; 
Longitude : 114 Gr. Est Paris. 
Pour l’étendue de terrain considérée, la plus grande distance à l’origine 
atteint 300 km. seulement : la déformation élémentaire des longueurs ne 
dépasse donc pas 1/1.800. 
M. Wind a estimé qu’il n’était pas nécessaire d’effectuer, comme on 
l’a fait pour la projection stéréographique française, une réduction 
d’échelle de 1/3.600 : c’est peut-être le seul point sur lequel je ne sois 
pas tout à fait de son avis, car il eût été avantageux de limiter cette 
déformation à. 1/3.600, presque insensible dans la superficie d’un plan 
de format Grand aigle. 
J’ajoute que si les différents gouvernements de l’Indochine étaient 
moins indépendants, — ou si, ce qui revient au même, un organisme 
central avait été capable de trancher, pour toute la colonie, la question 
délicate du choix des systèmes convenables de représentation, — il eût 
certes été préférable d’adopter ,pour l’ensemble de l’Indochine, deux 
systèmes stéréographiques seulement, de rayon 500 km. environ. 
Quoi qu’il en soit, les dispositions adoptées par M. Wind sont parfai 
tement défendables, et j’ai retrouvé au surplus, dans l’organisation des 
travaux géodésiques. bon nombre de précautions de métier tout à fait 
recommandables, concernant : 
Les méthodes et instruments pour les reconnaissances; 
Les différents types de signaux suivant la hauteur; 
Les mires symétriques pour l’observation; 
Les méthodes de calcul et de compensation; 
Les présentations des schémas de triangulation de divers ordres. 
L’infrastructure solide de tous les travaux étant ainsi établie, M. Wind 
présente ensuite les matériels et procédés utilisés pour la prise des photo 
graphies aériennes. 
On emploie naturellement l’avion classique en service en Indochine, 
Dotez 25. L’échelle adoptée pour la prise de vue est approximativement 
le 1/10.000, tout à fait normale pour rédiger des plans cadastraux à 
l’échelle du 1/4.000 avec un agrandissement moyen de 2,5. 
L’appareil photographique utilisé est muni d’un objectif de 0,30 m..