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Commission 4
Le circuit de la bobine de déclenchement est sous la dépendance d’un
relais (voir fig. 8) dont le fonctionnement apparaît clairement sur la
figure 10.
L’opérateur se trouvant à la salle des enregistreurs appuie sur l’inter
rupteur M et lance le courant dans la bobine B d du relais. La palette p
est attirée, mettant en contact deux vis platinées v et fermant ainsi, sur
une batterie de 24 volts, le circuit de l’électro-aimant de déclenchement
du photothéodolite. Le noyau magnétique de la bobine Bd du Photothéo
dolite, avalé à l’intérieur de la bobine, actionne le doigt d de déclenche
ment de l’obturateur.
Figure ‘J
Entre l’instant où l’opérateur appuie sur la commande de déclenche
ment et celui où la prise de la photo est réellement effectuée il s’écoule un
temps mort inférieur à 5/100 de seconde.
Ces temps morts sont mesurés en photographiant avec le photo
théodolite une aiguille tournant devant un cadran circulaire divisé en
25 parties. L’aiguille accomplissant sensiblement un tour par seconde,
chaque graduation vaut 4/100 de seconde. Le déclenchement de l’obtu
rateur du photothéodolite est commandé par un contact tournant disposé
sur l’axe d’entraînement de l’aiguille de telle façon que l’émission de
courant ait lieu lorsque l’aiguille est dirigée verticalement, la pointe en
haut. On mesure sur la photo (voir fig. 9) le décalage angulaire entre
la position 0 et celle de l’aiguille; on l’évalue immédiatement en centièmes
de seconde : sur la figure 9, on lit 4/100 de seconde.
L’expérience montre que pour un même photothéodolite ce retard reste