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Commission 4
pratiquement constant si on veille au bon entretien des systèmes élec
triques et mécaniques.
Pour pouvoir prendre une seconde vue il faut réarmer l’obturateur du
photothéodolite. Ce réarmement est effectué à distance. A cet effet, sur le
circuit de déclenchement de l’obturateur est montée en dérivation la
bobine Br du relais. Cette dernière, agissant en même temps que la
bobine B d de déclenchement du photothéodolite, attire un plongeur qui,
dans son mouvement, libère un mouvement d’horlogerie. Au bout de
quelques secondes le mouvement d’horlogerie ferme, par l’intermédiaire
de deux vis platinées, le circuit de réarmement du photothéodolite.
Kifiure 11
il faut en outre connaître le temps écoulé entre les deux prises de vues.
Les appareils sont agencés pour cela.
Pour connaître l’instant où l’opérateur appuie sur le manipulateur on
monte, à la salle des enregistreurs, un signal Desprez en dérivation sur
le circuit de déclenchement (voir fig. 10). Le signal est protégé par une
résistance. La plume de ce signal trace sur la bande enfumée d’un enregis
treur Boulitte (voir fig. 11 et 12) un petit crochet au moment où le courant
est lancé dans le circuit de déclenchement.
A côté du signal Desprez se trouve un inscripteur spécial appelé Jacquet;
la plume de ce dernier inscril sur la même bande enfumée les cinquièmes
de seconde.
La bande enfumée présente l’aspect figuré au bas de la figure 12.