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Commission 4
f est la distance focale principale de l’appareil; elle est déterminée
rigoureusement par les procédés classiques de mesure de la distorsion
des objectifs.
En menant par a v image de A 1? la parallèle a x b à n x n 2 (droite joignant
les images des deux nuages), on a immédiatement :
A, A 2 A 1 B _ Ao B _ Z
a, a 2 a | l» a 9 b /
Le rapport ~ est alors le rapport par lequel il faut multiplier toutes
les grandeurs lues sur la plaque pour obtenir les grandeurs réelles dans
l’espace.
t est le temps écoulé entre les deux prises de vues; on a donc :
V, _ W _ Vp _ Z
a 1 a 2 ci i b a 2 b f. t
D’où
Pour évaluer a 2 b il suffit de mesurer la distance a 2 n 2 entre le 2 e avion
et le 2 e nuage, puis de mesurer la distance a 1 n l entre le 1 er avion et le
1 er nuage.
On a :
d'où
a 2 b — a 2 n 2 — ci i h .j
Z
x p = j —- («3 n t — a \ n \)
Pratiquement a x et a 2 sont des points homologues des images de la
cellule de l’avion; n x et n 2 sont les points homologues choisis sur les
images du nuage.
Remarque sur la formation de la fumée. — La vitesse de chute du
nuage est relativement faible; mesurée à plusieurs reprises a) l’aide des
restitutions photogrammétriques elle s’avère de l’ordre de 2 mètres par
seconde. La chute du nuage n’entraîne que des erreurs négligeables.
Le nuage de fumée, de volume important, même avec des ampoules
de fumigérite de 30 grammes, a le grand inconvénient de se déformer et
d’augmenter de volume. Heureusement, l’examen d’un grand nombre de
photographies de nuages de fumée nous a montré, par comparaison de
deux images d’un même nuage à deux instants différents mais pas trop